De suprise en surprise - Histoires de Sexe

De suprise en surprise

Résumé de l’épisode précédent :

Éric, mon amant m’a fait la surprise de m’emmener les yeux bandés à l’autre bout du monde. Et ça ne sera pas la dernière.

— Ciel ! mon mari ! m’exclamé-je parmi toutes les réponses possibles.

Je veux dire que, dans cette situation improbable et statistiquement impossible, j’aurais pu avoir mille réactions :

Mode ninja : j’entraînais Éric en l’emportant sous mon bras derrière un vendeur avant que mon mari ne nous ait vus.

Mode jenairienvu : Je tournais les talons, embrassant Éric et lui disant que je n’ai pas faim mais juste envie de baiser.

Mode freestyle : Je bondissais 30 m au-dessus du sol, comme dans les films de Honk-Kong et je faisais s’écrouler l’immeuble au-dessus de mon mari. Touchant l’héritage, je devenais alors vieille et obèse, Éric me quittait et je me suicidais en avalant quatorze tubes de laxatifs.

— Audrey, ma chérie, tu es splendide ! me dit Richard en se levant en même temps que le Thaïlandais qui l’accompagne.

J’ai la mâchoire au ras du sol.

Éric semble comprendre à ma tête, et je vois sa mâchoire tomber à côté de la mienne.

— Salut Richard… que… essayé-je de dire, en sachant pertinemment que j’aurai l’air conne.
— Eh bien, je te présente Jamee, mon amant. Jamee, voici Audrey dont je t’ai parlé et là c’est son amant également.
— Éric, enchanté, dit mon homme le plus naturellement du monde en serrant la main des deux autres.
— Wow ! temps mort les gars ! dis-je un peu trop haut en faisant se ...

... retourner l’ensemble des clients en terrasse.

Richard rit, et les deux autres zozos à pénis aussi.

— Vous vous joignez à nous ? demande mon mari. Ça serait dommage de ne pas savourer un hasard si drôle.

Ha ha, je suis pétée de rire.

***

— Quelle était la probabilité ? demande Jamee qui visiblement est très amusé de la situation.
— Avec le bol que j’ai… au final, je ne suis pas si étonnée que ça, réponds-je en souriant finalement du hasard improbable.
— C’est vrai que tu as toujours été un peu chat noir, dit Richard.

Je le regarde en mimant un rapide inventaire des situations dont il parle dans ma tête, pour finalement acquiescer tout aussi silencieusement. Les trois hommes rient, et moi aussi.

— Elle a l’air heureuse, ajoute alors Richard à l’attention d’Éric.
— Non, ma chérie, me dit Jamee sans écouter ce que dit Richard et me voyant chercher des baguettes en les mimant avec les doigts. En Thaïlande on est modernes depuis 200 ans : cuillère et fourchette, Baby !
— Merci Jamee. J’ai un guide très sexy mais il a l’air occupé avec l’ancien proprio, là.

Éric et Richard se regardent puis se tournent vers moi et éclatent de rire, Jamee et moi aussi. Bon, ça, c’est fait. Jamee prend les commandes :

— Et si on posait tout notre bordel, cartes sur table, comme ça après, on pourrait déjeuner tranquillement, non ?
— Babe, tu… s’interrompt Richard.
— Non toiBabe, tu ! l’imite Jamee en poursuivant. Donc, ma chérie, ton mari et moi sommes ensemble depuis ...