Frictions
Datte: 05/06/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Beedoo, Source: Hds
Bonjour,
J'ai voulu écrire une fiction; alternant le narrateur/narratrice, une fiction réaliste, mais qui ne passera pas sous un silence pudique les éléments et envolées personnelles et intimes, si vous voyez ce que je veux dire... Donc le temps de la mise en place les scènes sexuelles se feront un peu attendre, mais ensuite...
Dites-moi si vous aimez.
------------Chapitre 1
Dure, la crise de la quarantaine !
Non, je ne suis pas un homme en quête de nouveautées, mais simplement quelqu'un qui sent, en ce moment, les éléments se déchainer sur lui... Dur hasard. Mon fils de 20 ans hospitalisé des suites d'un accident de la route, trois mois après la conclusion de mon divorce. Mon fils venait de me raconter qu'il s'était faitl arguer la veille. Le boulot, lui, se fait de plus en plus lourd... Bref, je ne vis pas ma période préférée. Pour 42 ans, la chute est lourde.
Mon soulagement, j'ai reçu pas mal de messages de soutien pour mon fils. Ses copains de fac prennent ses cours. Difficile pour lui en ce moment, parce qu'une semaine après les faits, il est broché des deux jambes et souffre un peu. Mais je vais tout faire pour prolonger leur dévouement. Ce samedi, c'est trois de ses amis qui viennent le visiter, dont une jeune fille qui lui propose ses cours. Je salue cet esprit.
J'ai hâte que cet événement se termine... Mais il en a pour au moins 5 mois. Coup de cafard donc. Vivement samedi.
Samedi. Les 3 amis, deux gars et une jeune fille, se sont confirmés. ...
... Je les acueillerai pour photocopier les cours. Mon gars a du mal à suivre des discussions normales, fatigué qu'il est, alors pour les cours, c'est encore un peu tôt. Mais je les lui conserverai. Au pire, il a choisi un domaine pas trop loin de celui de Papa : je referai les séances, quitte à me faire assister si le manque de pratique de certaines disciplines est trop évident. À voir les cours précédents, jusque là ça va ;-)
Avant leur arrivée, Paul me sollicite un peu, discute. Je le ménage toutefois, pour que ses amis ne profitent pas que des calmants, mais aussi de son courage. Il m'épate. Il se livre. Je ne creuse pas trop.
Les voilà. Juste à l'heure. Ils m'ont rejoints, Paul est bien éveillé. On lui déconseille plus de 3 personnes simultanément, je file donc photocopier les cours pendant la visite. Je discute un peu avec le personnel hospitalier du coup. Ils partagent mon opinion sur son courage, ça me remonte un peu le moral. Je prends un café, probablement le troisième depuis ce matin.
J'attends à l'extérieur, conformément aux consignes. L'un des gars sort, me voit. Je me présente "le père de Paul". "Bonjour Monsieur, et merci pour l'accueil" dit-il. Je le remercie pour l'attention.
Je lui demande si cela n'a pas été trop dur. "moins que pour vous sûrement" répond-il poliment. Mais j'ai vu son regard en entrant, je le vois sortir et il accuse un peu le coup. Qui ne le ferait pas ?
Je finis mon café, et je rentre voir comment ça se passe.
Paul n'est pas ...