Un message trop tardif
Datte: 30/05/2025,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Tamalou, Source: Hds
... Georges. J’avais besoin de parler à quelqu’un. J’ai envoyé un mail à Franck en lui donnant mon numéro de portable. Il m’a appelée tout de suite, et nous avons parlé. De toutes sortes de choses. Il savait quoi dire, comment m'attirer, me séduire. J'ai été stupide et naïve. Je suis tombée dans le panneau. Il m’a proposé une rencontre dans un bar, pour prendre un café. J'ai dit pourquoi pas ?
Quand j'ai garé ma voiture dans l’avenue, mes mains tremblaient d’émotion. J’ai réfléchi un moment, savoir ce que je voulais vraiment, puis finalement je me suis approchée du café. Il était assis là, élégant et désinvolte. Quand il m'a vu, il s'est levé pour m’accueillir. Rien que cette petite attention m’a fait plaisir. J’ai aimé son attitude, sa solide poignée de main, son regard franc et direct. Nous nous sommes assis pour boire un café en discutant un peu. Son regard me dévorait. J’aimais ça. Malheureusement, le bar allait fermer.
C'est alors qu'il m'a proposé de traverser l’avenue pour continuer la soirée dans un piano-bar. Juste pour boire un verre. J’étais bien avec lui, il était charmant, courtois et attentionné. Je sais que j'aurais dû refuser, mais je n’ai pas pu, et je l’ai suivi. Il m’a donné la main pour traverser la rue. Un geste que Georges faisait, il y a longtemps, quand nous étions jeunes.
L’endroit était presque vide, typique d’un lundi soir. Nous nous sommes assis dans un coin pour consommer. La musique d’ambiance jouait en sourdine. L’endroit était peu éclairé. ...
... Il a pris une bière et moi un cocktail. Glace, rhum et crème. C’était fort, mais j’ai tout bu. Le deuxième était plus agréable. Le troisième … Tout me semblait léger, aérien. Quand j’ai regardé dehors, il faisait nuit. J’ai regardé ma montre. Dix heures et demi. Je n'arrivais pas à me souvenir de la dernière fois où j'étais sortie si tard. J'étais un peu pompette. J’ai dit que je devais rentrer chez moi, mais en me levant, j'ai titubé et Franck m'a soutenu.
Il m'a dit que je ne pouvais pas conduire et qu'il devait me raccompagner chez moi. J'ai accepté. Je ne pouvais pas avoir de contravention ni d'accident. Comment pourrais-je expliquer cela à mon mari ? Il m’a demandé comment se rendre chez moi. J'étais tellement subjuguée que j'ai failli rater ma rue. Franck m’a soutenue jusqu’à ma porte, mais comme mon équilibre était précaire, il m’a proposé de m’accompagner à l’intérieur. Bien sûr, j’ai accepté. Je ne suis pas idiote, je savais qu’il cherchait une excuse pour entrer chez moi, mais je n’étais pas contre.
Une fois à l'intérieur, il m'a fait asseoir sur le canapé, mais au lieu de partir, il m’a proposé de me masser les épaules et le cou. Il m’a dit qu’il connaissait une astuce pour récupérer plus rapidement. Il m’a demandé l’autorisation d’exercer sa science sur moi. Je ne suis pas idiote, je savais qu’il cherchait une excuse pour poser les mains sur moi, mais je n’étais pas contre. J’adore les massages, alors je l’ai laissé faire. Je me suis redressée un peu, et il ...