1. COLLECTION SALOPES. Dites-moi que je suis une salope (1/1)


    Datte: 28/05/2025, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Il y a peu, j’étais mariée, j’avais deux enfants et à trente-cinq ans j’étais une femme, sinon comblée, au moins heureuse.
    
    Jean, mon mari était aux petits soins pour moi, mais j’avais au fond de moi ce mal qu’ont certaines femmes, le manque profond de jouissance.
    
    Chaque fois qu’il le pouvait, il se mettait en quatre pour me satisfaire matériellement sans comprendre ce qui clochait en moi.
    
    Nos rapports sexuels, je dirais qu’ils étaient trop fades à mon goût, mais que pour mes enfants, je m’en contentais.
    
    Je suis conseillère d’éducation dans un lycée du nord de la France, tout proche de la frontière belge.
    
    Je côtoie tous les jours des garçons et des filles de quinze à dix-neuf ans pour les plus attardés dans leurs études et qui refuse une autre orientation que la filière du bac.
    
    Papa a eu le bac, maman a eu son bac avec mention, donc, le rejeton doit aussi avoir ce diplôme pour aller essuyer les bancs de la fac.
    
    Sylvain en fait parti.
    
    Dix-huit ans, beau gosse et il le sait.
    
    C’est la coqueluche des élèves du lycée où j’essaye de faire le maximum pour que chacun trouve un débouché à la hauteur de ses capacités.
    
    La première fois où il s’est assis en face de moi, j’ai trouvé qu’il avait du charme.
    
    De là à penser à plus, il y avait un monde que la déontologie de ma profession, comme celle des profs, m’empêchait de franchir.
    
    Je devais me contenter de l’orientation de nos élèves.
    
    Savoir où ils en étaient dans leur sexualité devait me passer ...
    ... au-dessus de la tête.
    
    Pourtant l’insistance que mettait Sylvain à se passer sa langue sur ses lèvres comme une sorte d’invitation me troublait chaque fois qu’il venait dans mon bureau.
    
    Ce bureau, je trouvais qu’il y venait de plus en plus souvent, mais lorsque je feignais d’ignorer pourquoi il était là, je jouais de plus en plus avec lui.
    
    Ce que j’ignorai, c’est qu’il savait où j’habitais, mon mari étant camionneur international, il part en moyenne pour quinze jours, les week-ends compris.
    
    Ce vendredi soir, je suis seule, Sophie, bientôt dix-huit ans et Carine quatorze sont chez mes beaux-parents pour le week-end.
    
    C’est sur la terrasse que je prends le soleil et comme notre pavillon est sans vis-à-vis, je suis nue sur mon transat sirotant un whisky coca.
    
    D’un coup, j’entends du bruit dans la maison, je prends peur, mais sans en avoir le temps car Sylvain est à mes côtés.
    
    • Que fais-tu là, comment es-tu entré, j’avais vérifié la fermeture de la porte d’entrée ?
    
    • Je vois que les choses entre nous se réchauffent, car déjà tu me tutoies.
    
    Ta porte, mon grand-père était serrurier et il m’a appris la façon de crocheter toutes sortes de serrures !
    
    • Sors immédiatement sinon, j’appelle la police.
    
    • À cette heure, un vendredi soir, le poste de gendarmerie a fermé et ça leur prendrait plus d’une heure pour venir de Lille.
    
    Je me doutais au lycée que tu étais bien gaulée, j’étais en dessous de la vérité, tu es magnifique surtout pour une femme ayant eu deux ...
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