Nièce - Histoires de Sexe

Nièce

... m’as rendue heureuse. Donc tu as fait quelque chose de bien pour moi, et par conséquent pour Daphné, qui m’aime beaucoup, et qui sera contente de me voir aller mieux.
— Tu as peut-être raison, c’est peut-être la piste qui va me permettre de gérer mes remords. J’ai fait une bonne action. Mais bon, j’ai quand même pris pas mal de plaisir dans cette bonne action…
— Et ça lui enlève de sa valeur ? Il faut souffrir pour que ce soit une bonne action qui compte pour toi ? Moi je crois plutôt que tout le monde y gagne là-dedans, sauf toi si tu te tortures pour rien.
— Peut-être, mais c’est assez immoral quand même.
— Ah nous y sommes ! La morale ! Celle inculquée par les curés depuis des générations. Ces mêmes curés qui se tapent des petits enfants en douce. Avec leurs chers amis les banquiers qui nous volent et les riches qui exploitent les pauvres. Parfait ! Tu vois, avec nos dix ans d’écart et nos airs libertins, je crois que ma génération a simplement compris quelle était la vraie morale : se faire du bien sans faire de mal. La seule qui tienne.
— Pas mal ta tirade, Roxane. Mais que fais-tu de Daphné dans tout ça ?
— Daphné ? Mais tant qu’elle l’ignore elle ne souffre pas. Et qui peut le lui dire ? Toi ou moi. Toi, tu ne voudrais pas lui faire cette peine. Moi, je ne veux pas qu’elle soit fâchée contre moi, je la perdrais et je te perdrais par la même occasion. Et où est-ce que j’irai apaiser mon corps alors ?
— Ah parce que tu as l’intention de recommencer ?
— Ben ...

... tiens ! Maintenant que j’y ai goûté, je ne vais pas me priver. Tiens, d’ailleurs mon corps réclame, il est temps de rentrer.
— Quoi ? Oh non, tu exagères.
— Tu refuses ? M’en fiche, je te fais une pipe là au milieu du chemin, dit-elle en s’accroupissant devant moi.
— Ah non, arrête, allez rentrons.

Nous rentrons, Roxane se met nue et vient m’agacer de son corps de liane. Nous baisons encore comme des fous, je la bourre avec toute la colère que me donne la situation dans laquelle elle m’a mis. Oui après tout, que j’y trouve au moins mon compte. Plus le temps passe et plus je mets de temps à jouir. Logique, je crois que je n’ai jamais de ma vie autant fait l’amour en si peu de temps. En plus, Roxane multiplie les orgasmes : elle en est à quatre ou cinq avant que je ne me répande en elle après l’avoir troussée par tous ses orifices. Nos ébats reprennent après le dîner et se prolongent tard dans la nuit. Nous nous endormons l’un dans l’autre, j’ai mis un réveil pour être certain de réintégrer le lit conjugal avant le retour de Daphné. Je lui ai préparé un bol de bouillon de légumes dans le micro-ondes avec un somnifère, c’est ce qu’elle prend en général en revenant de garde.

Quand le réveil sonne, je suis dans un coaltar pas possible. Je vais dans notre lit essentiellement pour le chauffer, mais je me rendors instantanément. C’est Daphné qui me réveille en se glissant sous les draps, j’en profite pour me lever après un petit bisou et la laisser se reposer en paix. Roxane ...