1. La lampe d'Aladdin


    Datte: 23/05/2025, Catégories: A dormir debout, Auteur: Philus, Source: Hds

    Sophie V. adorait deux choses : chiner dans les brocantes et se masturber. Aucun rapport me direz-vous, mais ce jour-ci, quand elle s’éveilla elle était doublement contente. Au parc Rivière, à Bordeaux, avait lieu le vide-grenier annuel de son quartier et c’était samedi matin jour de sa première masturbation du week-end. En effet, samedi et dimanche étaient les uniques jours où elle s’octroyait quelques orgasmes en solitaire. Employée dans une bibliothèque privée, ses horaires étaient assez étendus pour que les habitants puissent emprunter et rendre les livres à la sortie, parfois tardive, de leur travail. Toute la semaine, elle avait ainsi l’esprit occupé la majeure partie de la journée voire de la soirée et cela l’empêchait de penser à son sexe.
    
    Le soleil matinal pénétrait par les fentes des persiennes de sa chambre dans son petit appartement d’un immeuble bas et tout blanc situé rue de Laseppe. Il dessinait des zébrures lumineuses en travers de son lit sur lequel elle reposait couchée sur le dos. Sophie repoussa la couette avec les pieds, fit glisser sa culotte de nuit à mi-cuisses et remonta sa nuisette aux épaules. Elle écarta légèrement les jambes permettant ainsi à l’un des rayons de lumière d’éclairer et chauffer sa vulve. Sophie n’était plus la pin-up sur laquelle se retournaient les hommes. Elle allait sur ses cinquante ans ; ses seins s’étaient alourdis et ses hanches épaissies. Les cheveux grisonnants qu’elle ne colorait plus, quelques rondeurs qu’elle ne ...
    ... dissimulait pas, le manque de recherche dans son habillement de tous les jours, faisaient d’elle une femme qui avait abandonné le plaisir de séduire. Son dernier amant remontait à plus de trois ans, mais elle l’avait fichu dehors lorsqu’elle s’était aperçue qu’il était plus intéressé par squatter son appartement que par elle-même. Dernièrement, une lesbienne rencontrée dans un bar lui fit l’amour un samedi soir. Sophie avait bien joui, mais elle n’avait pas aimé le goût et l’odeur de poisson de la cyprine de sa partenaire. En bref, seule la masturbation lui apportait une réelle satisfaction et elle avait appris à s’en contenter, à défaut de pouvoir agir autrement.
    
    Selon une technique bien personnelle qu’elle avait éprouvée, ses deux mains se glissèrent comme des serpents dans ses poils pubiens qu’elle ne taillait jamais et parvinrent à son sexe. Elle en écarta largement l’ouverture, exhibant ses muqueuses et son méat à un spectateur de fantasme puis, des deux index l’un après l’autre, caressa doucement les petites lèvres enfiévrées par le soleil et l’excitation. Celles-ci s’humectèrent rapidement et quand ses deux doigts furent suffisamment suintants, elle inséra dans son vagin un médius impatient qui disparut instantanément, bientôt rejoint par son voisin l’annulaire. Sophie ferma les yeux et entama quelques aller-retour d’abord lents puis plus rapides, dans un bruit de succion appuyé. Elle remonta son autre main qu’elle huma avant de se pétrir les seins. L’odeur de ses ...
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