1. Léa


    Datte: 22/05/2025, Catégories: fh, couple, extracon, extraoffre, Collègues / Travail grossexe, fépilée, fête, fsoumise, hsoumis, hdomine, humilié(e), jalousie, contrainte, Oral cocu, Auteur: Vordh, Source: Revebebe

    ... mon visage quand ces mots-là sortiront de la bouche de ma future femme. C’est ça qui le fait vibrer : le pouvoir, la domination. Et le pire, c’est que moi aussi je suis sous son contrôle. Il m’a remis à ma place de perdant. Le mec qui ne fait pas bien, qui ne sait pas se vendre, qui n’arrive à rien. Il est en train de me prendre la seule chose que j’ai de bien dans ma vie : mon amour, ma belle et douce Léa. Ma seule réussite, celle qui à elle seule compensait tous mes autres échecs : mon corps grassouillet, mon crâne dégarni, ma carrière lamentable… Il veut me prouver que ce n’est pas normal pour un type comme moi d’avoir accès à une fille comme elle, et je suis en train de le laisser faire.
    
    Au fond de moi, je ne lui en veux pas. Au fond de moi, je sais que c’est l’ordre naturel des choses. Je n’en veux pas à Léa non plus. Elle répond à son instinct féminin, son corps en est témoin, elle a instinctivement choisi un mâle de qualité supérieure pour assurer sa fertilité. C’est la nature, voilà tout. On ne lutte pas contre la nature. La voix de Léa m’extirpe de mes pensées anthropologiques.
    
    — Je te cherche partout !
    
    Je crois que je ne contrôle plus les mots qui sortent de ma bouche.
    
    — Ben… J’étais là, au bar. Vous vous êtes bien amusés, alors ?
    — Tom, je t’aime, me dit Léa en se jetant dans mes bras.
    — Moi aussi, mon amour.
    
    Je l’embrasse fougueusement. Ça dure un petit moment. Je me sens bien. Elle s’assied à côté de moi, silencieuse, et me regarde dans les yeux ...
    ... avec un air grave.
    
    — Tom, je m’apprête à faire quelque chose. Quelque chose qui risque de changer notre relation à tout jamais. Je… je ne sais pas comment tu vas réagir ni même comment tout ça va finir… Je ne sais pas si je vais te perdre, je ne comprends plus rien. Je suis désolée, je ne peux juste pas m’en empêcher, c’est comme si je n’avais pas le choix. C’est plus fort que moi.
    
    Les mots ne me viennent pas. Léa continue de balbutier un semblant d’explication, elle a ce ton désolé et compatissant qu’ont les femmes lorsqu’elles rompent une relation. Elle cherche à se justifier et s’en veut par avance du mal qu’elle va me causer, car son choix est déjà fait.
    
    Dans la plus grande des lâchetés, et tout comme la cyprine qui coule de manière incontrôlée le long de sa cuisse, mon cerveau répond instinctivement :
    
    — Léa, fais ce que tu as à faire.
    
    Elle me tend une main que je saisis sans trop réfléchir et me tire derrière elle. Nous voilà partis à travers la foule. À quelle sauce allais-je être dévoré ? Quels allaient être ses mots ? J’avais l’impression de regarder un film. Il y a quelque chose d’agréable dans le fait d’être impuissant, c’est celui de n’avoir aucun autre choix que d’accepter son destin. Finalement, c’est si simple. Fais ce qu’on te dit, c’est tout.
    
    Nous retrouvons rapidement Fabien, attablé avec quelques-uns de ses amis. Léa lui fait signe de nous rejoindre pour nous mettre à l’écart, chose qu’il décline aussitôt pour nous inviter tous les deux à ...
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