1. L'ordre règne à Bujumbura


    Datte: 19/05/2025, Catégories: ff, hh, fhh, couleurs, vengeance, pastiche, Humour aventure, Auteur: Laetitia, Source: Revebebe

    ... de m’éviter. Je vais être obligée d’être un peu plus méchante que tout à l’heure avec vous. Par contre, votre copine, elle est vraiment bien roulée ! Et je m’y connais !
    — Ça suffit Mangouste ! dit la fille. Je veux juste te parler ! On a les mêmes ennemis, Mombassa et ses mercenaires.
    — Donc, tu sais qui je suis et tu es une gentille aussi ! Il était inutile d’envoyer tes trois baltringues pour me chercher, tu aurais dû venir toute seule la première fois. Je t’aurais bien reçue.
    
    Mangouste se mit à détailler la silhouette de la fille :
    
    — Dotée d’une telle plastique, je t’aurais prouvé que je sais recevoir ! Tu es qui ?
    — Je suis Lucie Nzonzi.
    — Nzonzi ? Comme l’ancien président du Congo ?
    — Oui, Mombassa a exécuté mon père d’une balle dans la tempe, mais aussi ma mère et mes deux frères. Mon père m’avait caché avant que Mombassa et ses soldats n’entrent. Mais j’ai assisté à la scène. J’ai pu m’enfuir. J’avais 14 ans. Depuis, j’ai consacré ma vie à la vengeance. Je veux Mombassa. Et tu peux m’y aider. Viens chez moi, on va en discuter.
    
    Avant de suivre Lucie qui se dirigeait vers sa mini, Mangouste dit aux trois mercenaires :
    
    — Vous récupérez le 4X4, les clés sont restées dessus.
    
    Mangouste s’est installée sur le siège passager :
    
    — Comment sais-tu qui je suis et comment as-tu su que j’étais à Bujumbura ? Et comment sais-tu que j’en veux à Mombassa ?
    — J’ai des oreilles chez Mombassa. Une partie des soldats de Mombassa sont des enfants, contraints de ...
    ... se battre pour lui. L’un d’entre eux est le fils d’une amie, il a entendu une conversation entre Mombassa et ses officiers. Ils parlaient de toi. Ils obligent les gamins à intégrer leur armée. C’est pour ça qu’il faut frapper chirurgicalement, on entre, on liquide Mombassa et ses sbires, le moins de dégâts possible chez les soldats, à cause des gamins !
    
    Le regard fixé sur les cuisses de Lucie qui conduisait, Chloé a répondu :
    
    — Les frappes chirurgicales, c’est ma spécialité. Bon après, ça ressemble vraiment à une mission suicide ! Mais on va tenter de la jouer discrètement. C’est quasiment notre seule chance.
    
    Elles arrivèrent devant une maison au fond d’un petit jardin luxuriant :
    
    — C’est coquet ici !
    
    Puis s’adressant à Gaspard, Melchior, et Balthazar :
    
    — Vous, au lieu de rester les bras ballants, surveillez les alentours…
    
    Une fois entrée avec Lucie, Chloé a étalé une carte sur la table, ainsi que les photos satellites que lui avait remises Iordannis Tassos :
    
    — Il y a une dizaine d’hommes, avec les gardes dans et autour de la villa de Mombassa. Le reste de l’armée est à une centaine de mètres. On attend la nuit. On élimine les gardes à l’extérieur de la villa, puis on entre et après on improvisera au fur et à mesure. Stylé comme plan, je trouve ! On ne doit pas tirer un seul coup de feu. Sinon, on aura le reste de l’armée de Mombassa sur le paletot.
    
    Je connais le calibre des bras droits de Mombassa. Pas des enfants de chœur. Est-ce que je pourrais ...
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