1. L'ordre règne à Bujumbura


    Datte: 19/05/2025, Catégories: ff, hh, fhh, couleurs, vengeance, pastiche, Humour aventure, Auteur: Laetitia, Source: Revebebe

    ... Saint-Tropez Beach et à Zion Beach, il n’y a pas de problème, ajouta Yoséfu en doublant une voiture dans le centre de Bujumbura, au milieu d’un carrefour.
    — Ne t’inquiète pas pour moi, je sais me défendre.
    
    Du coin de l’œil en récupérant sa valise et en se dirigeant vers l’hôtel, Chloé vit le Land Rover se garer quelques mètres plus loin.
    
    L’hôtel n’avait pas l’air si mal que ça. Il se trouvait dans un petit parc au milieu de palmiers et d’arbustes fleuris. Le bâtiment principal, où se trouvait la réception, était de style colonial. Il y avait également un bar avec des tables sous une pergola en bois qui jouxtait une petite piscine. Entre les palmiers on avait une jolie vue sur le lac Tanganyika.
    
    Alors que le taxi de Yoséfu ralentit devant l’église orthodoxe de Saint Marc et Saint Moïse le Fort. Le 4X4 sable leur fit une queue de poisson et s’immobilisa devant eux.
    
    Trois hommes descendirent du véhicule. Un noir et deux blancs. Chloé les reconnut aussitôt. Trois hommes de main qui se vendent à qui les paye. Pas des fufutes en plus :
    
    — Gaspard, Balthazar et Melchior ! Le trio infernal ! Qu’est-ce que vous faites là les gars ? Yoséfu, planque-toi dans un coin, je m’en occupe !
    
    Trois tueurs de seconde zone, c’était donc eux qui ont été embauchés pour la tuer ? L’Organisation, ça n’a jamais volé très haut, mais là on touchait presque le fond ! Le truc, c’est que pour prendre l’avion, Mangouste a dû laisser ses armes chez elle, et que les trois tueurs devaient ...
    ... certainement être armés eux. Elle eut une pensée pour son joli Sig-Sauer à crosse de nacre resté dans un coffre dans sa planque à Paris. Ce qui pouvait la sauver, c’est que les trois types, se sentant forts et sûrement trop sûrs d’eux, semblaient vouloir s’en prendre à elle à mains nues :
    
    — Pas d’histoire Mangouste, suis-nous ! Quelqu’un veut te parler !
    — Qui ?
    — Fais pas la maligne, Mangouste. On sait que t’es pas armée, tu descends à peine de l’avion. Ne nous oblige pas à utiliser la force, dit Melchior en s’approchant d’elle et l’attrapant par le bras.
    
    Mangouste lui écarta le poignet et le tordit dans son dos en mettant une pression maximale sur sa clé de bras.
    
    « Aieeee, ça fait mal ! » pleurnicha Melchior. Elle le retourna, se plaça dans son dos et passa sa main libre sur le torse de Melchior sous sa veste :
    
    — Ne te fais pas d’illusions, Melchior, je ne te pelote pas, t’es pas mon genre, et puis tu es laid comme un pou !
    
    Elle arracha le revolver dans le holster que Melchior portait à l’épaule :
    
    — Bon maintenant les gars, je suis armée, et votre copain est dans une sale posture. En fait, j’hésite entre lui casser le bras en mille morceaux et lui mettre une balle dans la tête. Ou peut-être les deux, le bras d’abord et la tête ensuite. Pour commencer, vous déposez vos flingues au sol, les loulous. Voilà, comme ça c’est bien. Et maintenant, vous vous cassez en courant. Je relâche votre petit pote après :
    — Salope, dit Gaspard alors qu’avec Balthazar ils ...
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