Roxane (3) - Histoires de Sexe

Roxane (3)

... attacher sa laisse et la promenade commença. Albert, d’un geste, proposa à Roxane de les suivre. Ils marchèrent autour du château, profitant des extérieurs. Charles tenait sa chienne à rênes courtes, l’obligeant à marcher très proche de lui, sans s’écarter d’un pouce.

Un papillon passa près d’Olivia. Elle saisit l’occasion pour tenter de le poursuivre, mais Charles ne lâcha pas la laisse et Olivia gémit.

— Sage ! gronda Charles.

Roxane n’en revenait pas. Olivia jouait le jeu à fond. La vue d’un écureuil la rendit folle. Elle tira fort sur la laisse, obligeant Charles à lâcher, et Olivia disparut derrière un fourré.

— Aux pieds ! s’exclama Charles. Chienne ! Aux pieds ! Maintenant !

Olivia aboyait. Le petit groupe dut sortir du sentier pour la retrouver au pied d’un arbre, observant en l’air, grognant. Charles retira son collier à Olivia pour lui en passer un autre, auquel il attacha la laisse. Puis, sans ménagement, il tira en grognant :

— Tu vas venir, crois-moi !

Olivia gémit. Le collier enserrait son cou, enfichant dedans des piques en métal. Roxane en frémit d’horreur. Cela devait faire atrocement mal. La réaction d’Olivia prit complètement Roxane par surprise, mais visiblement pas Charles qui réagit à la perfection.

Olivia se jeta sur Charles et ouvrit la bouche, clairement pour le mordre. Avec un sourire, il l’attrapa par les cheveux pour l’empêcher de le blesser, puis décrocha un objet de sa ceinture pour le passer autour de la tête de sa ...

... soumise. Lorsqu’il s’éloigna, Roxane constata qu’Olivia était muselée. Impossible pour elle d’ouvrir la bouche, même un peu. Les sangles serrées comprimaient sa mâchoire. Elle gémit, mais Charles, sans pitié, tira sur la laisse et Olivia, le regard baissé, enfin docile, suivit.

Roxane dut admettre que cette scène avait quelque chose de choquant. Elle espérait vraiment qu’Olivia était d’accord pour subir cela. Heureusement qu’elle connaissait les quatre hommes, car sinon, elle aurait probablement appelé la police. Olivia jouait excellemment bien la comédie.

— Elle s’est particulièrement bien défendue contre ses tortionnaires extra-terrestres la dernière fois aussi, annonça Albert.

Roxane lui envoya un regard surpris.

— Olivia ne parle pas français. Nous pouvons discourir tranquillement, rappela Albert.
— Je ne crois pas que je serais capable d’imiter aussi bien le comportement canin, indiqua Roxane.
— Nul doute qu’elle s’est beaucoup entraînée, rit Albert. Tu t’amuses ?
— Honnêtement, je ne sais pas. C’est à la fois drôle, choquant et excitant.
— Tu mettrais ça dans quelle case de ta carte ?
— Le jeu du « rapporte » ressemble beaucoup à celui auquel vous m’avez fait jouer.
— À ceci près que je ne t’ai jamais animalisée. Tu restais totalement humaine, debout, et si tes mains ont fini par être attachées, c’est surtout parce que ça t’obligeait à prendre des positions bien plus agréables pour moi à regarder.
— Je crois que j’aurais tendance à mettre ça dans « Je ne ...