1. Souvenirs de fac - partie 1


    Datte: 12/05/2025, Catégories: Première fois Auteur: Bob-et-Annie, Source: Hds

    ... suis gourré dans le nombre de filles et de garçons que nous étions dans le groupe. J’ai dit trois filles et trois garçons. En fait, non. C’était bien deux filles et deux garçons. De quoi faire un petit gang-bang ou une partouze mon autre péché mignon mais non rien de cela en ce temps-là, non pas que nous n’y pensions pas ; du moins, nous les mecs, mais l’occasion ne s’est à vrai dire pas vraiment présentée. En vérité, nous étions encore tous bien jeunes, entre 18 et 27 ans. Même plus vers 18-20 ans que 27. Je crois que Xavier avait 27 ou presque 27. En tout cas, c’était le plus vieux d’entre nous. A la fois, nouveau dans la fac et à la fois le plus vieux.
    
    Xavier avait vécu et fait pas mal de petits boulots. Il était totalement autonome et ne dépendait pas de ses parents. Tout le contraire d’Éric, le fils de bourge. Bref, nous formions un petit groupe très hétéroclite et qui pourtant fonctionnait très bien car nous étions tous sur la même longueur d’ondes et puis surtout nous rigolions aux mêmes blagues. Les mecs, Xavier, Nicolas… fantasmaient en outre sur Nadège, la belle blonde à forte poitrine, très coquine, mais très ambitieuse aussi. Là aussi, je vous raconterais son histoire aussi et pas des moindre car la nana n’avait pas froid aux yeux. Hélas, je n’ai pas eu la chance d’être présent à sa soirée, la plus déjantée qu’il en a été, m’a-t-on dit. Et la belle en a pris de tous les côtés ; ce qu’elle voulait. Putain, pourquoi, je n’ai pas été là ! Mais je vous ...
    ... raconterais, promis, promis.
    
    Revenons à Delphine maintenant. Delphine, c’est mon amour, un peu, beaucoup. Ai-je été amoureux ? peut-être. Ai-je été malheureux ? non.
    
    Delphine et moi, en réalité, je ne sais plus comment cela a commencé ; mais, en amphi, très vite, on se retrouvait tout le temps l’un à côté de l’autre dans le groupe des six, le plus souvent sur un côté pour s’isoler un peu. Nous discutâmes de chose et d’autres. On rigolait ; beaucoup. Et puis, au final, nous n’écoutions plus les cours et ne prenions plus de notes. Nous étions dans notre petit monde, au milieu de tous. On riait et se regardait dans les yeux. Et là, il n’y avait plus besoin de parler. Je me souviens de ses envies, de son regard, amoureux. Elle me dévorait des yeux. Et sans doute, sans m’en rendre compte, je la dévorais aussi. Si bien, que quelque membre de notre petit groupe s’en est vite rendu compte.
    
    Delphine avait un charme fou et pourtant, elle avait un copain. Elle m’avait parlé de lui une fois. Je fus triste une fois à l’annonce de cette nouvelle mais pas top longtemps car elle aussi était triste à me parler de lui comme si elle regrettait cette union qu’elle avait pourtant choisi quelques mois plus tôt, en fait, bien avant que l’on se connaisse.
    
    Néanmoins, j’essayais d’en savoir plus sur sa vie, sur elle, sur lui, sur sa relation avec lui. En fait, ce que je me souviens, c’est qu’elle était avec lui depuis l’année de terminal soit un peu près un an ; que c’était un ami de la famille ; ...