Dix-huit quinze
Datte: 12/05/2025,
Catégories:
f,
fh,
uniforme,
sport,
avion,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
aventure,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... intime, je finis par découvrir à quoi correspond l’épreuve de courage. Elle n’est pas sanctionnée par une médaille ou un brevet particulier. L’adjudante-cheffe est d’ailleurs la seule de l’école à la proposer, pour des raisons assez évidentes. Le succès est uniquement caractérisé par une marque particulière de connivence. Sitôt après la réussite de l’épreuve, elle n’appelle plus les lauréats par leur nom, mais par un matricule à quatre chiffres, genre 1714 ou 2012. Il se dit que certains l’ont fait tatouer sur leur bas-ventre.
Par ailleurs, l’omerta est complète à ce sujet. Et je ne découvre le fin mot de l’histoire qu’au hasard d’un échange de courriels avec un ancien, peu avant la fin du stage.
— Les deux premiers chiffres vont de 15 à 22, les deux autres de 12 à 17. Tu piges ?
— Euh, déso, pas vraiment ?
— Longueur, circonférence !
— Ah putain, et le gagnant est à chaque fois un 2419 ?
— Détrompe-toi, la dame préfère la qualité à la quantité. Il se dit que les 1815 auraient sa préférence.
— Mesurés avant ou après l’épreuve ?
— Je te laisse découvrir…
Je découvre le jeudi de la dernière semaine.
— Aspirant Serquet, prêt pour l’épreuve de courage ?
— Affirmatif, mon adjudante.
— Vous restez à mon ordre après l’appel. Tenue de vol, parapente sportif bleu cerise(1).
— À vos ordres, mon adjudante.
En apparence, la mission est simple : rejoindre en fin d’après-midi l’entrée d’un fortin dont elle me donne les coordonnées GPS. Je connais ce coin perché à ...
... quelque deux mille mètres d’altitude, mais ce n’est pas un endroit d’où décoller. Je ne vois donc pas très bien en quoi le parapente va m’être utile. À part me mettre du poids sur les épaules pendant la montée. Dans ce cas, pourquoi me faire porter un parapente sportif, plus maniable mais moins lourd que le parapente réglementaire ?
J’arrive au point de contact à l’heure exigée, en sueur après une montée abrupte. L’adjudante m’y attend déjà, pimpante, sans la moindre trace de fatigue. Le sac contenant la voile est posé devant ses pieds.
Sans me laisser le temps de récupérer, elle ouvre une porte camouflée dans la roche. Elle me fait avancer dans un couloir sombre et étroit, puis referme la porte derrière nous. Nous progressons à la lueur d’une torche sur plus de cinq cents pas. Je distingue alors enfin un rai de lumière, sans doute issu d’une embrasure de tir de l’époque où le fortin contrôlait la vallée en contrebas.
Après quelques manipulations, elle ouvre un petit volet d’acier par lequel les artilleurs devaient sortir le fût de leur canon. Juste assez large pour laisser passer un humain. Elle me montre la voie après avoir jeté son parapente de l’autre côté.
Je la suis et me retrouve sur une étroite corniche, à plusieurs centaines de mètres au-dessus d’un village qu’on distingue vaguement dans l’ombre du soleil couchant.
Je suis plutôt casse-cou de nature, mais là, je ne vois pas où trouver assez de distance de course pour déployer la voile, si elle a bien ...