Amazonie 1 - Partie 2
Datte: 08/05/2025,
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Auteur: Miss Arthur, Source: Revebebe
... avions pensé. Désormais, nous avions constitué l’équipe pour la future expédition :
Le début de l’expédition était pour dans trois mois, elle devait en durer deux. Nous démarrerions tous de Manaus, accueillis par Manuel et son équipe. Compte tenu du nombre de participants et du matériel à emmener, nous partirions de Manaus avec trois 4x4 adaptés à la forêt amazonienne. Manuel nous avait dit que rejoindre la zone des pyramides serait difficile et que les véhicules seraient conduits par ses assistants et lui, faute d’entraînement suffisant de nous autres chercheurs occidentaux. Juanita n’était pas non plus fan de conduite en forêt.
Tout allait bien, trop bien, jusqu’à ce matin où n’étant pas en forme, j’allai consulter un médecin.
Après deux consultations chez le médecin, j’eus droit à des analyses, des prises de sang et un passage au scanner. Le résultat fut sans appel. J’avais un cancer ou plutôt deux, l’un à la prostate, l’autre aux testicules. Selon l’oncologue, il faudrait opérer d’ici cinq mois, avant que ne se forment des métastases. J’aurais alors aussi droit à une chimiothérapie. Je lui dis que je devais partir en Amazonie dans trois mois, pour une durée de deux mois. Il eut l’air embêté, compte tenu de la proximité de mon retour avec l’opération. Il y avait un moyen de ralentir la croissance des cancers selon lui, et je devais prendre pour cela dès maintenant des hormones féminines. Il me dit aussi qu’après l’opération je ne pourrais plus bander ni avoir ...
... d’enfants. J’étais célibataire et n’avais pas de compagne, donc pas de problème direct en théorie, si ce n’est que mon ego de mâle venait d’en prendre un sacré coup. Face à une déprime se développant comme une tempête, je lui demandai de me mettre en arrêt trois semaines pour souffler un peu. Je mis la traduction du manuscrit en stand-by.
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Mélanie raconte :
Alex était en arrêt maladie pour trois semaines. J’avais l’impression qu’il n’allait pas bien du tout et que cela affectait grandement son moral. Il m’avait dit avoir mis en suspens la traduction du manuscrit de Frère Jérôme, ou plutôt de la Capitaine Jéromine, devrais-je dire. Les préparatifs de la mission avançaient, mais j’avais l’intuition que je devais aller le voir, j’avais peur qu’il ne veuille plus en faire partie. Je lui téléphonai trois jours après le début de son arrêt :
— Alex ? C’est Mélanie.
—Ah, bonjour Mélanie.
— Ça va ?
—Non.
— Tu veux en parler ?
—Je ne sais pas.
— Je peux venir te voir ?
—… Oui, viens, s’il te plaît…
Il m’ouvrit la porte de son appartement. Il était en jogging et pas rasé de plusieurs jours.
— Bonjour, Mélanie, entre.
— Bonjour Alex.
— Fais comme chez toi. Un café, une boisson ?
— Un coca, si tu as.
Je m’assis sur le canapé. Il revint avec un verre qu’il posa sur la table basse. Il s’assit sur le fauteuil en face de moi.
— Mélanie, j’ai un cancer ou plutôt deux, un à la prostate et un aux testicules.
— Ah, et ils sont avancés ?
— Pas encore de ...