Les Expatriés - La Bamboula
Datte: 07/05/2025,
Catégories:
Sexe Interracial
Auteur: byRainett, Source: Literotica
... presque inquiétant, un taureau féroce, pensait Pierre. Les bras musclés, les larges épaules, le cou épais. Il ressemblait à première vue à un lutteur professionnel. Les élégants costumes taillés sur mesure, les cravates en soie, les bijoux en or lui donnaient une apparente sophistication qui cachait sa vraie nature.
Cette apparence physique avait beaucoup troublé sa femme, qui dansait maintenant avec lui, étroitement enlacée. Après deux mois de travail pour lui, Thomas avait presque oublié que Pierre était noir. Très noir ! Regarder sa femme à la peau si claire blottie dans ses bras musclés faisait remonter à la surface des peurs primitives enfouies.
Thomas savait qu'il avait changé son nom en Pierre Thorons lors de l'achat de Thorons Électrics. Tous ceux qui le connaissaient l'appelaient Arkham. Mais à des fins commerciales, il était Pierre Thorons et malheur à celui qui commettrait un impair. Les rumeurs de sa prise de contrôle de Thorons Électrics étaient glauques.
Le créateur de l'entreprise, Pierre Thorons, ne voulait pas vendre. Arkham avait essayé de nombreux subterfuges pour ruiner l'entreprise avant de l'acquérir, mais le propriétaire tenait bon. Une semaine avant la fin de la transaction, l'ancien propriétaire était brusquement décédé d'une crise cardiaque. Même s'il n'avait aucun antécédent cardiaque, le toubib avait signé l'acte de décès sans problème. C'est l'Afrique !
Sa veuve en deuil avait signé le compromis de vente. Une semaine plus tard, elle ...
... était décédée d'une intoxication alimentaire. Mais cela n'avait intrigué personne. Leurs deux filles à peine majeures avaient reçu l'argent de la vente, plus la protection du nouveau propriétaire. Arkham les avait adoptées comme ses propres filles, et elles travaillaient désormais pour Thorons Électrics dans le marketing et les relations publiques. Bien que personne ne les ait jamais vu à l'usine. Pierre s'occupait aussi de leur argent, et il investissait pour elles.
Thomas sirotait son verre. Une pinte de bière ambrée agrémentée d'un alcool local. Il fallait le boire doucement, sinon cela donnait mal à la tête. Il jeta un coup d'œil à sa femme. Discrètement, pour ne pas déplaire à son patron. Il n'aimait pas qu'on le surveille de trop près. Suzanne s'amusait au moins. Après deux années difficiles, ce travail avait été une aubaine. Ils en avaient vraiment besoin. Suzanne avait retrouvé le sourire depuis leur installation ici. Il n'allait pas lui faire une scène et gâcher sa soirée.
En voyant sa femme danser avec Pierre, il ne voyait pas une femme danser avec le patron de son mari. Il voyait une femme blanche, très désirable, dans les bras d'un despote local, noir de surcroît. Très noir ! Il luttait pour combattre ses préjugés, en vain.
Après deux mois de vie ici, ils s'étaient tous les deux habitués aux frotteurs. Décontractés ou déterminés, ils frôlaient le derrière bombé de Suzanne, dès qu'ils étaient dans une foule dense. La pression soudaine d'un corps au milieu de ...