Crise de la cinquantaine ! Vraiment ? - Histoires de Sexe

Crise de la cinquantaine ! Vraiment ?

... passer des gémissements qui se joignent aux miens, accompagnés par les souffles puissants de nos amants. Je n’ai plus honte de dire mon plaisir. C’est si bon, si pervers, si coquin…

Je jouis. Sandrine doit être inondée de mon sperme que je n’ai pas pu retenir. Ce qui me prend le cul décide pour moi. J’ai perdu tout contrôle de mon corps. Mais je ne suis pas le seul. Les deux hommes donnent des signes précurseurs.

Alors… Alors… Romain se retire. Je le vois retirer la capote et se branler quelques secondes et puis jaillit sa liqueur. Il m’arrose copieusement. Je sens son jus couler sur mon visage. J’aurais aimé que…

— Tu aurais pu m’en parler.
— J’avais honte, je n’osais pas. J’avais peur que tu ne me juges mal. Tu aurais réagi comment ?

Nous sommes rentrés à la maison. Pendant le trajet, nous avons été silencieux. J’imagine que Sandrine est comme moi, un peu submergée par toutes ces émotions et le souvenir de ce que nous venons de vivre.

— Franchement ? Je n’en sais rien. Soulagée peut-être ?
— Soulagée ?
— Oui. Tu ne peux pas savoir tout ce qui m’est passé par la tête, constatant que tu ne voulais plus de moi. Une maîtresse, une maladie par exemple.
— Et t’avouer que j’avais envie d’autre chose t’aurait soulagée ?
— ...

... C’est difficile à dire maintenant. Tout de même. Tu te rends compte de ce que nous venons de faire ? Quand je pense que je voulais juste te faire peur. Eh bien, c’est raté.
— Tu le regrettes ?
— Et toi ? Réponds-moi en toute sincérité.
— Moi, non puisque je suis soulagé de ce poids. Mais toi, tu viens de dire que tu voulais juste me faire peur.
— Je t’ai donné l’impression de ne pas apprécier cette soirée ?
— Non, mais…
— Chéri, je ne regrette rien. Tout a été surprenant et délicieusement bon, mais j’ai du mal à croire que toi, si jaloux, n’aies pas souffert, au moins au début, de me voir avec Romain.
— La preuve que j’ai changé.
— En mieux. Tu ne peux pas savoir combien ta jalousie me pesait.
— Pas sûr que mes nouveaux goûts ne soient pas aussi un poids, mais encore faut-il que tu m’en laisses la liberté…
— On verra. Tu sais, je dois te faire une confidence, Romain m’a donné son 06.
— Et moi, c’est David. Nous rions.
— Au moins, nous avons une piste pour…
— Tu veux dire que tu serais d’accord pour les revoir.
— Pourquoi pas ? Après tout, c’est grâce à eux que nous… À moins que tu préfères retourner au club.
— Pourquoi, c’est l’un ou l’autre ? Je ne peux pas cocher les deux cases ?
— Pervers.
— Coquine.

Nous rions.