1. Carnaval Ch. 03 et fin (provisoire)


    Datte: 05/05/2025, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: bymeo75, Source: Literotica

    C'est dans la soirée que j'ai ressenti les premières chutes de tension. Au début, j'ai pensé que c'est le retard dans ma prise d'hormone qui était responsable, je me suis donc dépêché de prendre une double dose. Mais, si cela m'a un peu calmé, je me sens m'enfoncer progressivement. Contre coup d'un week-end rempli d'adrénaline, d'alcool et peut-être d'autres substances ingurgitées à mon insu. Je pleure sans discontinuer, recroquevillé dans mon lit. Mon sommeil agité, je suis bizarrement très excité par des images violentes en tête, comme si la douleur pouvait m'extirper de cet état. Je presse mes couilles ou mes tétons comme un fou, m'arrachant des plaintes, mais me laissant tout autant déprimé ensuite.
    
    Au matin, impossible d'aller travailler. D'autant que le sujet du jour d'après se pose avec une grande acuité, et que je n'ai rien anticipé, tant j'étais tourné vers le jour J. Mon médecin traitant m'arrête pour trois jours, je me sens moins mal, mais je ne bouge pas de mon lit. Sans y penser, je continue mon traitement, comme mon train train de ces derniers mois. Le jeudi, je me retrouve dans le métro, à nouveau en talons de dix centimètres, mais cette fois-ci avec le crâne rasé, et les oreilles percées, je suscité plus de regards, mais finalement sans grande conséquence. Je ne suis pas inquiet, aujourd'hui de nombreux hommes sont rasés, et personne ne s'intéresse vraiment à moi, un débutant parmi une équipe de quarante-cinq personnes.
    
    Dès que je suis assis à mon poste, ...
    ... mon manager vient me voir, s'enquérir de ma santé, savoir si je vais bien, rassuré quand je lui explique que le week-end a été explosif et que cela n'a rien à voir avec le boulot. Je comprends qu'il craignait un burn-out. Dans une société américaine, c'est très mal vu, dans la nôtre en particulier qui promeut les valeurs humaines et le respect de chacun. Nous avons rendez-vous avec le directeur, chose rarissime, je suis intrigué.
    
    - Asseyez vous Geoffroy, vous allez mieux? Jérôme m'a indiqué que vous aviez un arrêt de travail pour épuisement?
    
    - Merci Monsieur, rien de professionnel, une soirée qui a mal tourné, je dois le confesser, et je vous prie de m'excuser pour cela, et cela ne se reproduira pas.
    
    - Ne vous inquiétez pas, cela arrive, et si on ne fait pas la fête à vingt cinq ans, on ne la fera jamais!
    
    - Merci Monsieur.
    
    - Je voulais vous voir pour parler de vous. Cela fait des mois que j'ai des signaux faibles vous concernant, qui me remontent régulièrement, et que j'ai pu moi-même vérifier.
    
    - De quoi s'agit-il (Je suis liquéfié à cet instant, l'attaque me prend complétement de court)
    
    - Je crois que chacun dans le service, mais aussi dans les autres services travaillant avec nous a pu noter votre transformation aussi bien physique, que psychologique. Votre comportement a changé, votre posture a changé, votre physique a changé. Que je sois clair, cela ne nous pose aucun problème, sinon que nous aimerions pouvoir vous accompagner, et que vous n'avanciez ...
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