1. Derek et Yoan


    Datte: 02/05/2025, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Chutçaécrit, Source: Hds

    ... dit :
    
    – Un jour tu m'appartiendras et ce jour-là ma bite baisera ta bouche.
    
    – Dans tes rêves ! avait répliqué Derek.
    
    Et voilà que dix ans plus tard, il avait vraiment eu sa bite dans sa bouche.
    
    – Espèce de...
    
    Mais il ne finit pas sa phrase, les lèvres de Yoan vinrent le bâillonner. Sa langue força un passage pour aller s'enrouler autour de la sienne pendant plusieurs longues secondes. Puis soudain, il le lâcha et Derek remercia mentalement le mur derrière lui, car sans ce dernier pour le soutenir il serait sûrement tombé par terre.
    
    – Suis-moi, lui dit alors Yoan en s'en allant.
    
    – Et si je refuse.
    
    Avant qu'il n'ait le temps de comprendre, Yoan était revenu vers lui et le balança sur son épaule. Choqué, Derek ne chercha même pas à se débattre. Il était certes, plus petit que Yoan, mais il pesait tout de même quatre-vingts kilos. Pourtant, il se faisait porter comme s'il était aussi léger qu'une plume.
    
    Fichu Alpha ! Ragea-t-il dans sa tête avant de s'énerver :
    
    – ...
    ... Repose-moi tout de suite, espèce de crétin !
    
    – Si tu m'insultes encore une fois, je te mets un bâillon avec une ouverture pour pouvoir y fourrer ma bite chaque fois que j'ai besoin de me vider.
    
    Derek ne répondit pas. Il savait que cet enfoiré était capable de mettre sa menace à exécution.
    
    Heureusement, il n'eut pas à attendre longtemps avant que Yoan ne le remette sur ses pieds. Une fois debout il regarda autour de lui et s'aperçut qu'ils étaient dans un bureau. Une porte ouverte sur la droite semblait donner accès à une chambre.
    
    – Bienvenue chez moi.
    
    – Pourquoi je dois être ici avec toi ? Trouve-moi une cellule ou laisse-moi partir.
    
    – Le principe d'être à moi, c'est que tu sois avec moi. Comme ça, je pourrais profiter de ton corps quand je veux.
    
    Un frisson envahit son corps et il ne sut si cela était d'anticipation ou d'effrois. Mais une chose était sûre, les prochains jours risquaient d'être intenses.
    
    Je dois absolument sortir d'ici avant qu'il ne soit trop tard !
    
    À suivre... 
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