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Sir Eric 46
Datte: 30/04/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Conteur, Source: Hds
On est arrivé à la gare où Eric lui même attendait, impatient. Vous avez pris le temps! J'ai failli faire partir les garçons et les bagages sans vous. Venez vite, vu les coups de sifflet rageurs on a juste le temps de monter dans le dernier compartiment. -Quel changement de moyens! Ce sont des wagons de leur deuxième empire! Il n'y a même pas de couloir. Ho c'est pareil du coté anglais vous verrez. Alors comment c'est passé la visite dans cette boutique? -Ils sont très aimables et je recevrais régulièrement des catalogues de chez eux. Mais encore. Lisa, arrête de te tortiller sur cette banquette! -Ho vous m'avez appelé Lisa! Mais c'est le cadeau du plus jeune des vendeurs auquel je ne suis pas habitué. Et bien montre, tu vois bien que l'on est seul. J'ai rougi en baissant mon pantalon, le string en dentelle devant ne cachait rien mais quand il m'a retourné et vu l'anneau il a eu un sourire. Ce n'est pas un petit anneau il est large et te garde le trou ouvert. Ces français ne pensent qu'à ça et n'ont pas tort. Une vrai cible et je comprend tes tortillements. Tu garderas ça jusqu'à Londres ou nous trouverons un perruquier. Il y en a pour les vieilles ladies qui veulent se rajeunir. Comme cela se passe dans des salons discrets nous choisirons tous ensemble. Enfin Dothée, toi et moi. -Et je me changerais où? Dans un wagon comme celui ci. Tu monteras homme et descendras femme. Tu seras Miss Lisa. Ha voilà Calais. Il faut descendre du train et ...
... passer le Channel avec le ferry et reprendre un autre train jusqu'à Londres. L'aller était plus simple que le retour. Après encore changement de train. Les garçons, aidés par John et Lisar se sont occupés des malles et valises pendant que nous montions sur le pont. Pas très loin on voyait dominant le paysage le beffroi de la mairie de Calais. Du reste, je n'ai retenu que l'odeur de marée et de vase. Enfin le bateau a déhalé et de vigoureux rameurs sur des esquifs nous ont fait passer la jetée. Les voiles se sont gonflées en prenant le vent et assez vite nous avons perdus de vue le canot avec ses rameurs. La mer était formé et le bateau a gîté accélérant et laissant derrière lui un flot d'écume. Notre groupe était habitué et amariné et nous avons pu déjeuner à l'abri en descendant par un roof à sifflet jusqu'à la salle à manger. D'autres passagers n'ayant pas notre chance vidaient leurs estomacs par dessus bord. Ce n'est qu'un peu à l'abri des côtes anglaises que la vitesse a diminué et une fois assez proche les voiles affalées un premier canot a amené un commissaire des douanes vérifier les passeports pendant que d'autres canots passaient des aussières pour nous hâler vers le poste de débarquement. Sur le quai après le poste de douane un train attendait, guère plus luxueux que le train français. On est allé s'installer en tête dans un wagon de première , cette fois j'ai pris avec Dothée et Lisar, John, laissant les bagages à Kim et Tim. L'attente fut longue , le temps que ...