Les punitions d'Olga T. (1)
Datte: 28/04/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Exorium, Source: Hds
... se dit quoi, au juste ?
- Que tu es chaude comme la braise. Qu’on ne compte plus les types que tu t’es envoyés. Une vraie collection. Il s’organise même des expéditions, la nuit, sous tes fenêtres vu que, paraît-il, tu es très expansive et que tu fais généreusement profiter tout le quartier de tes ébats.
- Mais c’est dégueulasse ! De quoi ils se mêlent ? Qu’est-ce que ça peut leur foutre ?
- Les gens sont comme ça. Tu les changeras pas. Et le problème, pour toi, c’est que tu te mets en danger. Parce que… Tu as quel âge, Olga ?
- Vingt-deux ans.
- Vingt-deux ans. Tu es compétente. Intelligente. Cultivée. Tu as une brillante carrière devant toi. À condition de ne pas te tirer une balle dans le pied. Parce que tes parties de jambes en l’air, là, en ce moment, elles vont te suivre partout. Tout le temps. On ne te les pardonnera pas. On ne te dira rien par-devant, oh, non ! Bien sûr que non. Mais quand il s’agira de te confier des responsabilités, on renâclera. Les promotions, elles te passeront systématiquement sous le nez. On te mettra tous les bâtons qu’on pourra dans les roues. La liberté dérange, Olga. Et je ne crois pas que tu aies vraiment conscience de l’animosité que tu es en train de susciter.
Elle a soupiré.
- Oui, alors, si je comprends bien, ce qu’il faudrait que je fasse…- C’est ne plus donner prise. En effet… C’est te faire complètement oublier, du moins sur ce plan-là. Quelques mois. Le temps qu’ils passent à autre chose, que commence à se ...
... substituer à celle-là une autre image de toi.
- Ce qui veut dire… Plus rien ? Plus du tout ? Plus personne ?
- Tous les regards sont actuellement braqués sur toi. Le moindre de tes faits et gestes est scruté. Analysé. Dépecé. Alors un coup d’un soir, un seul, et ça va repartir de plus belle. On va broder. Amplifier…- Je pourrai jamais, c’est pas la peine !
- Tu pourras jamais quoi ?
- Ben, ça ! Me passer de mec pendant des semaines et des semaines. Je me connais : je pourrai pas.
- Tu peux bien faire le sacrifice de quelques coups de queue pour assurer ton avenir, non ?
Eh ben, non, justement, non !
- Parce qu’avec ma tête, je suis d’accord. Complètement, oui. Mais mon corps, lui, il exige. Il a besoin. Je peux peut-être réussir à le sevrer. Trois ou quatre jours. Et puis la nature va reprendre ses droits. Ça va me déborder de partout. Et ce sera pire qu’avant. Mille fois pire.
Il a encore haussé les épaules.
- Tu sais ce qu’il te manque ? C’est qu’on t’a jamais appris à te contraindre. À te maîtriser. À prendre sur toi. C’est que tu n’as pas reçu les bonnes fessées méritées au moment où il l’aurait fallu.
Oh, mais ça peut se rattraper, ça ! Au moins en partie. Il n’est jamais trop tard.
Elle a froncé les sourcils. Il voulait dire quoi, là, au juste ?
- Que ce que je te propose, si tu en es d’accord, bien sûr, c’est de te prendre en mains. De te faire rentrer dans les clous. C’est de te punir chaque fois que ce sera nécessaire. Chaque fois que ...