Don Booth et la mafia de la junk food
Datte: 26/04/2025,
Catégories:
fh,
fhh,
asie,
grossexe,
grosseins,
bizarre,
hotel,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
délire,
Humour
policier,
Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe
— Putain, ça c’est des frites !
Je m’enfilai une grosse poignée de ce délice jaune en fermant les yeux, puis léchai mes doigts. J’étais Chez Jack, sur la 5e, le meilleur resto de tout le quartier, et une fois de plus j’étais au paradis.
— Jack, faut que tu me donnes ta recette !
Un grand gaillard à l’abondante chevelure rousse se tourna vers moi, posant le verre qu’il était en train d’essuyer.
— Ah, tu sais, la recette, c’est juste pour les habitués !
— Je viens deux fois par semaine depuis dix ans, fis-je remarquer l’air contrit.
— Oui, bon, OK, si c’est pour toi…
Le colosse posa son torchon sur son épaule large comme une armoire et se pencha vers moi avec un air de conspirateur complotiste avant de reprendre en murmurant :
— L’essentiel, c’est la cuisson ! D’abord, tu fais précuire dans de l’huile de palme. Puis tu fais cuire dans un bain d’huile d’arachide. Et pis tu termines en faisant rissoler dans du beurre de cacahouète ! C’est ça le secret !
— Ouais ! Y a qu’un vrai américain pour inventer une recette aussi géniale ! J’adore !
— En fait, je suis Écossais, précisa Jack. Mais cette recette, ça reste entre nous, hein ? Je veux pas d’emmerdes !
— Oh, pourquoi t’en aurais ?
— Un type du ministère de la Santé est passé hier, il voulait me faire fermer la boutique !
— Oh merde, j’y crois pas ! T’as réagi comment ?
Jack éclata d’un rire effrayant, prit le temps de se calmer et répondit :
— Le gaillard est enfermé dans ma chambre froide ! ...
... J’attends Torelli pour qu’il m’en débarrasse !
— Torelli ? Le patron du syndicat du crime italien ?
Il se mit à rire de nouveau, et je ris aussi en laissant quelques dollars sur le comptoir. Depuis le temps, je connaissais l’humour de Jack, c’était un brave type qui aimait le sarcasme et l’humour noir.
Je sortis du resto et poussai un juron : il tombait des trombes d’eau sur Chicago, un vrai déluge. Il faisait pourtant beau lorsque j’avais commencé à bouffer mon triple burger cheese oignons frits. Putain de climat !
Et bien sûr, je n’avais pas pris de parapluie…
Et bien sûr pas un seul taxi à l’horizon…
Fort heureusement, j’avais pour moi mon entraînement drastique digne d’un marathonien kenyan. Lorsqu’on est l’un des plus célèbres détectives privés de l’Illinois, on se doit de garder la forme. Mon bureau n’était qu’à 500 mètres, ce serait une véritable partie de plaisir ! Je pris une grande respiration, me mis à tousser et partis en courant.
Il ne me fallut même pas 50 mètres pour réaliser qu’il y avait un souci : j’étouffais, et je sentais mon cœur battre la chamade. Il était clair que Jack avait dû m’empoisonner, à moins que ce ne soit la pollution ambiante qui jouait son rôle sur mes performances physiques ! Au bord de la rupture d’anévrisme, je dus m’arrêter sous le porche d’un immeuble, crachant mes poumons en essayant de reprendre mon souffle et de me débarrasser de ce Bon Dieu de point de côté.
Mon regard courrait partout aux alentours en mode « au ...