1. La confirmation


    Datte: 26/04/2025, Catégories: ff, caresses, init, lesbos, Auteur: Reveur73, Source: Revebebe

    ... les gestes justes. Sa bouche qui s’aventure dans mon cou, sur mes épaules. Ces mains qui viennent jouer avec mes lèvres, qui envahissent mon sexe ou ses doigts qui le brutalisent avec délicatesse. Je dois lutter, lutter pour qu’elle ne me prenne pas encore une fois. Je veux lui faire découvrir la douceur de mes lèvres sur son corps, l’envie de mes mains de parcourir chaque millimètre carré de sa peau. Avant que je ne succombe une nouvelle fois, elle doit connaître l’extase donnée par une femme. Je dois lui offrir son premier orgasme féminin.
    
    Courbée devant ce lavabo, je me rince une dernière fois la bouche. L’eau fraîche me fait un bien fou. Le parfum mentholé qui reste sur ma langue me donne l’énergie de me redresser d’un coup et de me retourner face à elle. Avant même qu’elle n’ait le temps de réagir, nous nous faisons face. Mes lèvres viennent parsemer son visage de petits bécots délicats. Je l’effleure, je caresse ses joues de mes lèvres, laissant glisser doucement ma bouche vers son cou. Je la sens frémir, quand je mordille la base de son oreille gauche, tout son corps est secoué d’un frisson qui la fait se serrer contre moi. Sa bouche vient se coller contre mon épaule pour étouffer un gémissement. J’accentue le pincement dans son cou mais sans aller jusqu’à la marque. Juste pincer puis relâcher, puis une caresse du bout de la langue, un peu sèche pour quelle accroche un peu la peau et encore accentuer les frissons. Elle m’enlace plus fort, resserre notre ...
    ... étreinte. Ses seins s’écrasent contre les miens. Je sens son bassin s’animer. Une de mes cuisses s’insinue entre les siennes. Elle me laisse l’accès à sa fourche surchauffée. Sans attendre, elle frotte sa vulve contre ma cuisse, son bassin roule, ondule dans une danse qui est de moins en moins maîtrisée.
    
    Prise d’un élan subite, je la soulève. Sans ne rien lui demander, elle enserre mes hanches de ses deux lianes fines et musclées. Nous quittons la salle de bain, pour traverser le couloir et arriver dans sa chambre. Ce n’est pas loin, juste la porte en face. Dans notre mouvement, nous nous effondrons sur son lit. Dans cette chute je lui prends les mains et les plaque sur le lit pour l’immobiliser. Et je lui susurre à l’oreille :
    
    — Shhtt ne bouge pas, tu laisses tes mains ici. Comme si elles étaient attachées. Cette fois, tu me laisses faire, nous aurons tout le temps ensuite. Laisse-toi aller, ce moment est pour toi.
    
    La pièce est plongée dans une lumière atténuée. L’éclairage de la salle de bain et la porte laissée ouverte est suffisant pour voir sans nous éblouir. Cette lueur respecte notre intimité tout en permettant de voir les formes et les ombres naviguant sur le corps que l’on cajole. Je regarde son visage. Elle me fixe, pince ses lèvres ; je l’embrasse tendrement. Mes mains sont toujours posées sur ces poignets. Doucement, je me relève et décolle mon corps du sein. Elle se cambre pour prolonger le contact.
    
    Puis je replonge sur elle, maintenant toujours ses mains ...
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