1. Le Club - 1 - Initiation


    Datte: 21/04/2025, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: James, Source: Hds

    14h59…
    
    C’est l’heure précise, à laquelle, d’un geste peu assuré, je pressai ce bouton doré qui, je ne le savais pas encore, allait changer ma vie.
    
    Pourquoi cette précision ?
    
    Simplement parce que j’avais passé la demi-heure précédente à inspecter toutes les parties accessibles de l’immeuble, à hésiter de trop nombreuses fois devant le fameux bouton doré, et surtout à passer et repasser devant cette porte majestueuse ornée d’une plaque en laiton mentionnant simplement : « Club pour Adulte ».
    
    Devant tant de tergiversation, et connaissant mon indécision, je m’étais fixé intérieurement un ultimatum : « Si à 15h00, tu n’as toujours pas sonné, tu fais demi-tour et tu passes à autre chose ! »
    
    C’est donc in extremis que de mon index rencontra l’arrondi de cette petite pièce de laiton enchâssé dans un disque de marbre sculpté en forme de fleur. Aujourd’hui encore, alors que j’écris ces lignes, je ressens les picotements créés par le contact lisse du métal sur ma peau et par la résistance du ressort sur la pulpe de mon index droit.
    
    C’est à peine si je pu entendre le son feutré d’un carillon électrique, à croire que son volume était diminué au maximum afin de pas déranger les occupants du lieu.
    
    Me demandant encore si j’avais fait le bon choix, je m’apprêtais à me retourner pour m’éloigner quand la porte s’ouvrit sur une femme blonde, d’une cinquantaine d’années, vêtue d’un déshabillé de soie doré.
    
    Il émanait d’elle une forme d’assurance bienveillante qui ...
    ... conférait à l’ensemble de sa personne classe, et douceur. Elle était d’une beauté raffinée, celle des femmes mures qui prennent soin de leur corps et de leur apparence ; qui ont conscience du pouvoir de leur féminité et savent en user pour se rendre irrésistibles.
    
    Me regardant avec un sourire amusé, elle m’accueilli par un :
    
    -Finalement tu as osé franchir le pas et tirer la chevillette ?
    
    Comprenant que mon manège hésitant n’était pas resté inaperçu, j’acquiesçai en baissant la tête, révélant mon embarras par un rougissement naissant.
    
    Je me maudissais de voir que toute assurance m’avait définitivement quitté. A près d’un demi-siècle j’apparaissais tel un adolescent timoré à l’orée de son dépucelage.
    
    Amusée par ma confusion, elle s’écarta, dévoilant une entrée étroite desservant un couloir et une porte située à quelques mètres sur la droite.
    
    -Aller, entre, ta prise de risque mérite bien une petite discussion.
    
    Elle se retourna alors pour parcourir les quelques pas qui nous séparaient de la fameuse porte, dans un déhanchement qui me permis de deviner des courbes élégantes et généreuses.
    
    Je m’empressais de suivre cette amazone en prenant soin de bien refermer la porte qui nous séparait du porche de l’immeuble.
    
    Elle me fit alors entrer dans une grande pièce au milieu de laquelle trônait un bureau de style empire.
    
    Posé sur le meuble, un moniteur, permettait la surveillance du porche et de la cour intérieure du bâtiment. Je compris donc comment mes allées et ...
«1234...»