La combinaison - Histoires de Sexe

La combinaison

... que cette jolie bite et Amélia. Celle qui m’avait ouvert la porte de ce monde. Cela valait bien un baiser.

Je retrouvai sur ses lèvres humides la saveur du gros pénis. Je reculai soudain d’un bon mètre en prenant la mesure de la situation. À l’instant, je venais de souhaiter que l’énorme pénis de cet homme m’explore les fesses. Ou était Ophélie, la courtière en assurance qui aimait juste boire un coup et sortir avec ses copines ?

— Qu’est-ce que tu fais ? me demanda cette jeune femme qu’il me semblait ne pas connaître, en me voyant rouvrir ma combinaison.

J’essayai de m’en extraire, mais n’y parvint pas. Mon attitude exprimait un refus catégorique. Je m’adressai à Amélia comme si l’homme (dont j’ignorais le nom, d’ailleurs) n’était pas dans la pièce.

— Renvoie-le chez lui.
— Quoi ? fit l’autre en s’énervant soudainement.

Amélia tenta d’être conciliante :

— Elle n’a pas voulu dire ça… Ophélie, je lui ai promis.
— Ben ça, c’est ton problème ! criai-je en saisissant mes vêtements qui traînaient sur une chaise et m’enfermant dans les toilettes pour finir d’enlever cette chose qui recouvrait mon corps.
— Ophélie, je ne comprends pas.
— J’ai vu dans ton regard que tu es une salope ! fit la voix d’homme à travers la porte. Reviens finir ce que tu as commencé !

Je persistais à m’adresser à mon amie.

— Pardon, Amélia. Je suis allée trop vite. Je n’ai pas réfléchi.
— Tu étais si flamboyante, à l’instant ! J’ai beaucoup aimé cette nouvelle Ophélie.

Mais ...

... elle n’obtint plus aucune réponse de moi, j’étais trop choquée. L’homme s’impatienta et se tourna vers elle :

— Bon, alors, tu vas te mettre à sa place !

La voix d’Amélie protestait

— On n’est plus du tout dans le jeu, là ! J’ai plus envie, maintenant !
— Ah oui ?

J’entendis un cri de femme à travers la porte. Quand j’ouvris, ayant enfin réussi à me changer, l’homme était tétanisé contre la porte. Amélia avait un taser dans la main, qui grésillait encore.

— Si tu ne pars pas immédiatement, j’appelle le commissariat, et dans le quartier, ils sont particulièrement efficaces !
— C’est toi qui m’as invité, je te rappelle, dit-il avec peine, en tâchant de se redresser.
— Dégage !

Il n’insista pas et on entendit bientôt la porte du rez-de-chaussée se refermer.

— Tu es assez efficace avec les hommes ! lui fis-je remarquer.
— Quand tu as connu quelqu’un comme Joris, tu développes beaucoup de capacités à te faire respecter.
— Fais attention à tes fréquentations. Celui-là n’était guère recommandable.

Je commençais à mettre mes chaussures. Amélia me lança un regard larmoyant.

— C’était pour toi, je voulais te faire plaisir.
— J’ai besoin d’une discussion avec Antoine. Et pardon de t’avoir fait croire des choses, j’étais juste un peu perdue. Je ne savais pas que tu étais…
— Aussi attirée par les femmes ?
— Mais enfin, on sort toutes les deux tous les soirs depuis des années !
— Ophélie, ce n’était pas seulement pour être avec les mecs que je sortais, ...