L'omelette aux cèpes
Datte: 11/04/2025,
Catégories:
f,
ff,
ffh,
couleurs,
forêt,
campagne,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
odeurs,
Masturbation
caresses,
intermast,
Oral
69,
nopéné,
jeu,
init,
aventure,
sf,
prememois,
Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... les femmes n’avaient pas le droit de voter, elles pouvaient donner leurs avis. Ce qui n’avait jamais servi à rien jusqu’ici. Jusqu’ici… Tous les ans, des élections rapides permettaient de changer la composition des membres du conseil en place, mais les mêmes personnes étaient invariablement réélues, le bourgmestre usant de son droit de décision qui pouvait passer outre le vote. Cette fois, ces élections organisées tous les sept ans permettaient d’élire un nouveau bourgmestre en plus d’un nouveau conseil.
Vic et Gilles étaient des hommes bons et honnêtes, mais surtout, ils aimaient les femmes. Ils étaient, en plus de leurs qualités reconnues, des amants attentionnés. Mais il n’était pas uniquement question d’amour physique et de plaisirs, non, ils étaient des hommes qui respectaient les femmes et celles-ci le savaient. Pour ces raisons, Vic et Gilles étaient très appréciés de ces dernières. Sybille et Sylvie entrèrent alors en guerre. Une guerre qui dura près de quatre mois. Une guerre que les dames du village livrèrent discrètement avec autant de ruse que d’intelligence. Les batailles s’étaient livrées dans des chambres, sous des couettes, dans des champs, ou sur l’herbe cernant le lac. Quand l’adversaire refusait de les écouter ou se faisait tirer l’oreille, les femmes se refusaient en bloc à l’amour. Soit elles obtenaient satisfaction, soit elles ne déposaient pas culotte. Le petit discours guerrier des femmes du village était simple. Elles n’étaient pas satisfaites ...
... du bourgmestre en place, et pas plus du conseil qui le suivait. Alors qui d’autres que des hommes, en qui elles avaient toute confiance, pouvaient changer les choses ? Des petits discours suivis de minauderies câlines quand ils étaient acceptés, ou d’une froideur inflexible quand ils étaient ignorés. Trois mois durant, l’issue de la guerre resta incertaine. Puis, les hommes capitulèrent…
La première grande victoire des deux amies avait été de réussir à convaincre Vic de se présenter comme membre du conseil pour l’année suivante. Ce qu’il promit en maugréant, sous la constante insistance d’une belle bergère blonde nommée Lilas. La seconde fut de décider Gilles à oser prétendre au poste de bourgmestre.
La guerre du sexe menée par les femmes du village avait fait le reste…
Gilles devint le nouveau bourgmestre du village et Vic membre de son conseil. Puis Sybille souffla une nouvelle idée à l’oreille du nouveau bourgmestre. L’année suivante, la fonction de chef de conseil fut votée et Vic prenait du galon…
Il tombait des cordes et Adeline n’avait pas osé insister pour convaincre sa mère de la garder auprès d’elle. La conversation qu’elle aurait avec la belle Parisii serait certainement passionnante, et si elle était réellement intéressée par tout ce qui pourrait être débattu entre les deux femmes, elle aurait aimé être là pour une autre raison. Elle se sentait terriblement attirée par la tueuse de loups. Il ne s’agissait pas uniquement d’un attrait physique et la ...