L'omelette aux cèpes - Histoires de Sexe

L'omelette aux cèpes

... et la métisse se caressait d’une main et branlait la queue dure d’André de l’autre. Puis, elle n’en crut pas ses yeux quand Adeline se pencha et prit le sexe d’André dans sa bouche. La brune suçait son amant depuis un petit moment quand elle cessa sa fellation pour adresser un sourire à son amie de toujours.

— Tu veux la sucer ?
— Mais… non ! C’est…
— Si t’en as envie… J’suis pas jalouse du tout et te r’garder… j’aimerais bien, tu sais…

La belle métisse avait été très troublée de voir Adeline à l’œuvre et la simple curiosité fut balayée par son excitation. Elle s’étonna aussitôt d’apprécier lécher et sucer le sexe du beau tanneur et d’en éprouver un certain plaisir.

— Un peu plus vite, ma Vivi… André n’en peut plus là. J’ai été la seule jusqu’ici et j’le sens très excité, notre beau tanneur…

Viviane ne put émettre un son, occupée à sa fellation. Elle était également très proche de ce qu’elle pensait être un autre orgasme. Elle avait à peine accéléré le va-et-vient de sa main sur la hampe dressée, qu’elle sentit le membre se durcir encore sous ses doigts et palpiter sur sa langue. La voix voilée de la lanceuse de couteaux fit tressaillir le petit corps mince de la gardienne de moutons.

— Garde-la dans ta bouche… C’est ta première pipe et autant qu’tu ailles au bout. C’est pas désagréable…

La bergère ne se caressait plus que par moments, attentive au membre dur qui prenait sa bouche. Elle continua sa fellation, consciente qu’elle allait avaler ce qu’elle ...

... avait vu jaillir du sexe d’André peu avant.

— Tu es très douée, ma Vivi… Suce-le bien et branle-le plus fort…

Viviane obéit à son amie et André explosa presque aussitôt, tapissant sa langue de coulées chaudes et épaisses. La jolie métisse cessa de se doigter pour accueillir dans sa gorge la jouissance de son premier amant. Puis, elle se décida à en finir avec sa délicieuse frustration.

Allongée dos à la couverture rêche, Viviane ouvrit largement ses cuisses pour écarter les lèvres de son intimité et la lanceuse de couteaux la regarda faire en retenant son souffle court.

— Adeline… J’veux ta bouche !

La chasseresse, positionnée sur sa compagne, doigtait et léchait le fruit offert en gémissant doucement. Sous elle, la métisse la dévorait littéralement, la prenant de ses doigts en même temps. Les doux clapotis provoqués par leurs doigts dans leurs sexes, leurs soupirs et de légers gémissements résonnaient doucement dans le cabanon. Il sembla à Viviane que l’air s’était chargé de leurs odeurs lourdes de femmes excitées. Une petite plainte troubla ces instants de calme et Adeline accéléra ses caresses, titillant le gros clitoris de sa langue et agitant ses doigts sur la fente qu’elle caressait avant de les y enfoncer.

— J’vais bientôt jouir, ma Vivi…

Les paroles d’Adeline déclenchèrent une excitation renouvelée chez Viviane qui ne contint plus de petits cris aigus, sa bouche collée au sexe qu’elle mangeait.

— Ade… Aaah…

L’orgasme tordit le corps mince et ...