Touché-Coulé - Histoires de Sexe

Touché-Coulé

... menton et m’oblige à maintenir le contact visuel avec elle.

— Tu as couché avec elle ? Ne me mens pas !
— Non, madame, je vous le jure !

Je panique totalement.

— Alors c’est quoi le rapport avec elle ?

Son ton et son regard profond qui ne se détache pas de mes yeux ne me laissent aucune chance de m’échapper. Je finis par m’avouer vaincu.

— Aucun, le problème c’est moi, pas elle. Elle n’a rien fait de mal, c’est moi qui ai tout gâché.

Toujours dans la même position, je sens qu’elle sait qu’elle me tient… Elle ne me lâchera plus maintenant.

— Comment ça : tu as tout gâché ?

Devant mon silence, elle enchaîne les questions et accusations sans me laisser le temps d’en placer une et sans me quitter des yeux, guettant la moindre de mes réactions.

— Elle n’est pas assez bien pour toi ? Tu étais déjà avec une autre fille ? Tu lui as fait du mal ?

Elle enchaîne sans s’arrêter. Jamais je ne ferais du mal à sa fille, cette accusation me fait disjoncter.

— Non, je ne lui ai rien fait ! Je ne veux pas lui faire de mal, bien au contraire, mais, justement, je ne peux rien lui faire et c’est là le problème !

Je suis sur le point de craquer. Je vois son regard s’adoucir et elle libère mon menton. Je doute d’avoir été très clair sur le fond de mon problème, je ne sais pas si elle a bien saisi de quoi il s’agit exactement. Sa voix s’adoucit, elle semble hésiter et choisir ses mots avec précaution.

— D’accord, je crois que je commence à comprendre. ...

... Dis-moi si je me trompe : tu ne parviens pas à satisfaire les femmes, c’est ça ? Tu… tu n’arrives pas à bander ?

La honte me fait à nouveau baisser les yeux… aucune raison de ne pas tout lui dire au point où j’en suis !

— Pas tout à fait. Je ne parviens pas à satisfaire les femmes, mais pas parce que je ne bande pas, pas de problème à ce niveau-là, par contre, je ne tiens pas assez longtemps pour faire quoi que ce soit.

Je suis au bord des larmes après cet aveu, déjà parce que j’ai honte de ce fait, mais aussi parce que cela fait un bien fou de le dire à quelqu’un. Elle semble compatir à ma douleur et ne plus être agacée du tout après moi, elle me prend carrément dans ses bras pour me consoler.

— Merci de t’être confié à moi, Damien. Je comprends mieux maintenant. Ne t’inquiète pas : il n’y a aucun problème insurmontable, tu peux compter sur moi pour te soutenir.
— Merci Madame. Je n’ai jamais voulu faire du mal à Mélina, j’avais trop honte et je ne voulais pas m’infliger davantage d’humiliation devant elle ni la faire encore plus souffrir.
— Je comprends, ne t’inquiète pas.

Elle reste un long moment avec moi pendant lequel je me confie sur ma timidité et mon manque de confiance. Je lui raconte tout depuis le début, même par rapport à ce qu’il s’est passé avec sa fille, je lui donne tous les détails. Cela me fait un bien fou et je me sens déjà mieux… elle parvient même à me rassurer un peu.

— Tu sais, ce n’est pas une fatalité, c’est même courant et normal les ...