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Le Manoir des Sacrifices
Datte: 07/04/2025, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: bydicordoba, Source: Literotica
... Ils étaient habillés tout en rouge et portaient une longue tenue les couvrant jusqu'au pied et qui était fermée devant par d'énormes boutons. Leurs têtes étaient cachées par une sorte de cagoule pointue dans laquelle deux trous avaient était découpés pour les yeux. En les voyant ils me faisaient penser aux bourreaux de l'inquisition et cela augmenta ma peur. Sans un mot, ils me firent comprendre que je devais les accompagner, ce que je fis avec un petit temps d'hésitation. En sortant du bureau je fus rassurée de voir un homme habillé en jean et polo qui tenait une caméra pointée sur moi. Ce devait être l'homme chargé du reportage. Les deux hommes en rouge m'encadrèrent et nous nous dirigeâmes vers le fond de la grande salle vidée de tous ses occupants. Ca avait vraiment un air protocolaire et cela m'impressionna. Plus on avançait dans le temps et plus je commençais à avoir des craintes. Etait-ce mon imagination ou mon instinct qui me laissait penser que j'étais peut être en danger. Non, je me faisais des films, ce n'était qu'une reconstitution historique et ils comptaient sur moi. Je ne pensais pas être aussi impressionnée lorsque nous arrivâmes devant les escaliers qui descendaient sous le manoir. Jamais je n'avais vu des marches aussi larges, tout en marbre comme le sol alors que des appliques électriques accrochées aux murs imitaient la forme des torches d'autrefois. J'imaginais qu'à l'époque des sacrifices, ce devait être de vraies torches ...
... qui éclairaient la descente d'escalier et cela me fit froid dans le dos. On se mit à descendre lentement et je fus surprise de n'entendre aucun bruit venant du sous-sol. Ce silence devenait pesant et je commençais vraiment à avoir peur. Heureusement que le caméraman suivait en filmant, ce me rassurait un peu. Lorsque l'on fit irruption dans la première salle je fus abasourdie. J'imaginais un sous sol étriqué et je me retrouvais dans une première pièce incroyable. De forme carrée, la salle comportait une petite estrade haute d'à peine trente centimètres ou se tenait un homme en grande tenue dorée, avec un masque de bouc à grandes cornes sur le visage. Tout autour de l'estrade, disposés en demi cercle se tenait les invités habillés dans la même tenue que mes accompagnateurs. Dans le fond on pouvait voir une ouverture qui devait conduire dans la deuxième salle. C'était impressionnant et surtout très angoissant d'être là, entourée pas tous ces gens en tenue de bourreau.. Mes deux gardiens m'accompagnèrent sur l'estrade dans un silence de mort. Pas un bruit dans cette grande salle pourtant peuplée par plus d'une quarantaine de personne. Lorsque l'homme à la tête de bouc se mit à parler, je fus rassurée en reconnaissant la voix de monsieur Fernal. Je n'étais plus dans un autre monde.... - Toi, qui du fond de l'enfer nous écoutes, toi qui est notre maître à tous, saches que ce soir nous t'offrons Manon pour que son âme puisse te rejoindre par la porte que l'on ...