L'Amour à rebours aux labours_4
Datte: 07/04/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Briard, Source: Hds
... son épouse.
- Aujourd’hui, le temps est venu et je vais agir. Tout d’abord, vous devez savoir qu’il n’y a pas un, mais plusieurs auteurs des méfaits qui ont affecté notre entreprise.
Il se leva.
- Le premier méfait, a été de provoquer l’accident de voiture dont a été victime notre régisseur. Je dis bien provoquer, car il ne s’agit nullement d’un accident, mais bien d’une tentative de meurtre. En effet, lorsque vous sectionnez le câble du liquide de frein d’une voiture, c’est à des fins criminelles. Or, notre régisseur venait juste de donner son véhicule en révision chez toi, Bruno.
Le garagiste regarda autour de lui et se leva.
- Oui, tu as parfaitement raison et je m’engage à punir le mécano qui s’est occupé de sa voiture.
Paul regarda le commissaire qui fit signe à l’un des quatre policiers.
Celui-ci se leva et vint se placer derrière le garagiste.
- Assied-toi Bruno. Le mécano qui a traité la voiture n’y est pour rien, pour la simple raison qu’il n’a pas touché au câble ce jour-là ; mais toi, oui.
Un murmure s’éleva de l’assistance.
Le commissaire se leva et pointa le garagiste du doigt.
- Vous avez tenté de soudoyer votre salarié et lui avez même donné son préavis suite à son refus de faire ce sale boulot. Alors, vous vous êtes résigné à cisailler vous-même le câble. Mais ce que vous ne saviez pas, c’est que votre mécano vous a filmé en train de commettre votre forfait.
Le commissaire fit signe au policier qui, prestement, passa les ...
... menottes aux poignets de Bruno.
- Monsieur, je vous arrête pour tentative de meurtre.
Le policier fit se rassoir le garagiste qui avait changé de couleur.
Paul se rassit.
- Le commissaire m’a ensuite informé avoir enquêté sur le garagiste, sa famille, et trouvé des choses très intéressantes. Passons donc maintenant à son épouse, Monique, notre banquière. Elle m’a reçu il y a plusieurs semaines pour me dire que la banque connaissait la situation de l’entreprise et qu’elle n’avait plus confiance en ma capacité à redresser la situation. Elle m’a dit que la réparation de tous les méfaits subits par la société allait coûter très cher, qu’elle ne me ferait plus de prêt, et que la seule solution pour nous en sortir était de faire racheter nos dettes et de vendre l’entreprise.
Monique se leva.
- Oui Paul, je t’ai même fait une proposition écrite. En dépit de la perte de confiance en ta société, la banque a fait un geste pour te soutenir.
Le commissaire divisionnaire fit signe à un policier. Celui-ci se leva et vint se placer derrière la banquière.
- Oui, une proposition amicale en quelques sortes. Vous regroupez mes dettes, vous les rachetez et vous me poussez à la ruine pour mieux me racheter mon entreprise.
- Non, ce n’est pas …
- Ce n’est pas quoi ? Pas tes liens avec la famille De Camarsac qui t’auraient suggéré d’agir contre les intérêts de la mienne ?
Un « Oh » s’éleva de l’assistance.
- Mais je n’ai aucun lien avec les De Camar …
- Aucun ...