1. Amazonie 1 - Partie 3


    Datte: 05/04/2025, Catégories: hf, hff, ff, hh, religion, amour, Transexuels fgode, fsodo, hgode, hsodo, historique, merveilleu, historiqu, aventure, Auteur: Miss Arthur, Source: Revebebe

    ... rendez-vous avec elle à midi dans un restaurant en tête à tête, ou c’est elle qui a rendez-vous avec vous, je ne sais plus, dit M. Dupont.
    — Ah, fit Mme Martin, pour vous prouver notre bonne foi et notre confiance en vous, voici vos nouveaux papiers : carte d’identité, passeport, carte de sécu, permis de conduire, tous établis au nom d’Alexandra Forestier. Votre identifiant national commence désormais par un 2. Nous avons aussi changé votre identité de genre pour vos banques et vos diverses cartes de fidélité.
    — Oh, je vois que vous avez pensé à tout, et vous saviez que j’allais accepter, suis-je donc si prévisible ? Cela dit, je suis sincère, n’y voyez pas de l’ironie de ma part. Merci du fond du cœur, Mme Martin.
    — Appelez-moi Jeanne-Marie, Alexandra.
    — Et moi Louis-Marcel ! dit M. Dupont.
    
    Je retrouvai Mélanie au restaurant indiqué. Nous étions très émues de nous revoir. Elle me raconta son entrevue avec Jeanne-Marie et Louis-Marcel. Tout cela avait eu pour elle comme pour moi un écho de Déjà-Vu issu du manuscrit de Jéromine.
    
    — Je ne sais pas depuis combien de temps ils nous espionnent, dis-je. En tout cas, ils avaient tout lu du manuscrit.
    — Je leur ai demandé, répondit-elle. Ils m’ont dit que comme les documents venaient d’une ancienne caserne de l’armée, ils avaient piraté ton ordinateur depuis le début de la traduction. Je crois bien qu’ils vont nous apprendre à faire ce genre de chose, Alex.
    
    J’étais un peu estomaquée d’avoir été espionné·e depuis le ...
    ... début. Cela ne remettait cependant pas en cause ma décision.
    
    — Je pense que nous aurons les détails du programme lundi, repris-je, nous verrons bien. Au fait, comment fais-tu pour te libérer pour la formation ?
    — J’ai pris un congé sans solde pour convenance personnelle, de six mois.
    — Très fort.
    — Allez, buvons à nous, à nos recherches, à nos aventures, à nos amours !
    — Mélanie, veux-tu devenir ma femme ?
    — Oh oui, Alexandra ! Tu crois qu’il faudra qu’on demande l’autorisation du Roi ?
    — Je ne sais pas, Mélanie, je ne sais pas. Tu sais, il me reste un tout petit bout de texte que je viens de traduire et que tu n’as pas lu.
    — Montre.
    — C’est très beau, très émouvant, dit Mélanie. En plus, elle nous a bénies.
    — J’en ai les larmes aux yeux, continuai-je. J’aurais aimé la rencontrer en vrai. C’était une femme merveilleuse.
    — En fait, c’est un peu comme si nous avions vécu une partie de sa vie.
    
    La formation commença le lundi suivant. Mélanie et moi emménageâmes ensemble et nous pûmes continuer à faire souvent l’amour. Je pus aussi goûter aux joies de la pénétration vaginale par son gode-ceinture, voire d’autres objets comme le double dong. Notre formation ne comportait aucun module sexuel, les temps avaient changé depuis le XVIe siècle et je décidai de ne pas connaître d’autres variations dans ce domaine, restant strictement lesbienne, comme Mélanie l’avait évoqué au début de mon cancer.
    
    Nous apprîmes d’autres langues, le portugais, le russe, le chinois notamment. ...