Et si on réalisait du porno? 2/5 - Rencontres et découvertes
Datte: 03/04/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Sunstone, Source: Hds
... d'un collègue de cours qui pourtant n'avait pas aimé nos premiers films, nous qualifiant à loisir de "pseudo-artistes féministes prétentieux". Cette dénomination, loin d'être inexacte, nous amusa beaucoup, mais elle avait surtout rendu curieuse notre actrice en devenir. Elle avait alors retrouvé notre site et regardé nos films, et avait été, selon ses propres mots, conquise. Tellement conquise qu'elle les a revus plusieurs fois, revenant régulièrement sur le site pour suivre les nouvelles, espérant à chaque fois la sortie d’un nouveau film.
“Vous devriez faire du teasing, publier des mises à jour régulières, diffuser des photos de tournage… Faire monter une hype et une proximité avec votre public! Vous avez des fans!”, nous avait-elle dit à cette occasion. Nous avions du mal à le concevoir avant cela, et nous étions, en conséquence, limités à notre travail de réalisation, sans nous préoccuper d’entretenir une éventuelle proximité avec notre public. Nous prîmes l’idée en compte et la remerciâmes pour cette suggestion.
Elle est d'abord tombée presque par hasard sur la page de recrutement. L'idée lui semblait particulièrement absurde à ce moment-là. Malgré elle, cependant, elle s'est mise à lire et relire cette page, de plus en plus souvent, jusqu'à ce que l'idée finisse par ne plus la quitter. Et pourquoi pas, finalement? Elle était à chaque fois un peu plus fascinée par le plaisir qu’elle voyait sur les visages de nos personnages. Elle aimait nos films, et notre ...
... philosophie de création de pornographie. Elle voulait être actrice, jouer des rôles atypiques, repousser ses limites, ses tabous, travailler à passer outre sa timidité. Et elle aimait le sexe.
Un élan d'audace a fini par la pousser à nous contacter, via une adresse mail créée pour l'occasion. Un élan qu'elle a choisi de cacher à son petit ami, qu'elle fréquentait depuis peu; pas encore assez sûre d'elle, de sa réaction ou de leur relation pour le lui dire. Je m’inquiétai de ce choix, pour elle, pour l’équilibre de leur couple. Juliette, elle, soutenait cette décision. “Elle lui dira quand elle sera prête”, me dit-elle.
Nous discutâmes longuement afin de nous assurer qu’elle se sente en confiance pour travailler avec nous, pour établir les règles ainsi que les limites de chacun. Nous avons plusieurs fois rappelé nos règles personnelles concernant les pratiques effectuées - quand bien même elle les connaissait déjà car elles figuraient sur notre site - bannissant notamment les pratiques extrêmes courantes - douleur, étouffement, humiliation… - ou les situations “borderline” - inceste, sexe forcé… - du porno mainstream. Comme aux autres, nous lui avons donné un safeword, lui indiquant qu’elle n’aurait qu’à le prononcer à n’importe quel moment pour tout arrêter immédiatement si quoi que ce soit la dérangeait, sans aucun impact pour elle ou son rôle.
Nous lui fîmes lire le script. Constatant qu’il contenait une scène de sodomie, elle nous demanda, très gênée d’avoir “déjà” des ...