Sur la route de la corniche - 5 - Histoires de Sexe

Sur la route de la corniche - 5

... aspiré sans souci, rajoute l’annulaire qui prend également sa place.

Elle s’imagine en proie à un tel projet, elle ne se laisserait certainement pas mettre un truc pareil. C’est quand même beaucoup plus dur et rigide que la queue d’un mec, et froid en plus !Si c’est ce qu’elle veut ! se convainc-t-elle.

Elle extrait l’objet de bakélite et vient appuyer le gland proéminent sur le sphincter, mais s’alarme aussitôt :

— Jamais ça passera !

Elle interpelle son amie.

— C’est trop gros, ça va pas passer !
— La queue de ton mec fait pas cette taille ?
— Si… je sais pas comment il a pu faire !
— Il te l’a bien mise dans le cul ?
— Ben oui !
— Il te l’a mise en entier ?
— Non pas entier !
— Bon, alors fais comme lui, vas-y !

Laura reste interdite, n’ose pas forcer, craignant de blesser son amie, mais elle est surprise de voir le sphincter s’animer, s’ouvrir pour venir emboucher la pointe du phallus et l’aspirer. Laura n’a qu’à le maintenir, Annabelle pousse à nouveau et l’absorbe en trois mouvements. Le sphincter se referme et emprisonne le gland noir, lui arrachant un cri rauque.

Troublée par son observation, Laura ...

... reprend sa caresse en même temps qu’elle fait aller et venir timidement le cylindre noir. Elle la reprend avec ses doigts, vient à nouveau la lécher et sent Annabelle commencer à se contracter au rythme de sa triple activité tout en soufflant bruyamment. Son corps entier s’anime, ses jambes se raidissent, sa main vient plaquer la tête de Laura contre son sexe, son bassin se mobilise pour accentuer la faible activité de la main qui tient le gode.

Annabelle vient ensuite très vite, jouit dans une gestuelle convulsive qui désarçonne Laura, accompagnée d’une série d’onomatopées suggestives. Elle reste tendue quelques instants puis, envahie par une douce torpeur, expulse l’objet que tient Laura et se redresse.

Étonnée et ravie d’avoir mené à bien cette opération incertaine, Laura lève les yeux vers son amie qui la contemple, souriante, les yeux voilés par la jouissance, mais encore moqueuse.

— Ouah, tu m’as bien fait jouir, petite salope ! T’apprends vite !

Elle attrape Laura, la fait se redresser et l’enlace.

— T’as déjà bien repris le dessus, t’es très forte. Tu vas voir, je crois qu’on va bien s’amuser avec ton beau militaire !