Coralie - Histoires de Sexe

Coralie

... belle place est faite aux artisans, notamment au créateur des miroirs lumineux et au polisseur de comblanchien. C’est très bien de sa part, ça ne peut que les aider et leur apporter du boulot. Le plat principal terminé, je débarrasse les assiettes avec ma chérie et nous allons chercher le dessert et les assiettes qui conviennent.

— Dis-moi, chéri, murmure Mahoko, tu l’as sautée, cette jolie petite femme ?
— … oui, j’avoue.
— Tu as bien fait mon amour. Elle est très jolie et très intelligente. Bravo, tu as très bon goût.

Et elle me plante là avec le gâteau au chocolat de chez Yver. J’avoue avoir une petite boule dans la gorge quand je reviens m’asseoir à table, elle semble très à l’aise et décontractée. La fin du repas se passe sans encombre jusqu’à ce que le petit talkie-walkie émette les couinements de Nikko. Aussitôt, Yüko monte le chercher et, sans la moindre pudeur, dévoile ses seins prodigieusement gonflés pour satisfaire la fringale du vorace. Véronique est subjuguée.

— Waouh ! Ils sont énormes, vos seins, je n’en ai jamais vu d’aussi gros…
— C’est juste le temps de l’allaitement, rassurez-vous, après ils redeviennent normaux.
— Euh… normaux, mais beaucoup plus gros que les miens tout de même. Bon, c’est vrai qu’ils ne gonfleront jamais comme ça puisque je ne peux pas avoir d’enfants…
— Ah mince, et ça vous ennuie ?
— Non, pas du tout. Je ne regrette pas de ne pas avoir eu d’enfants avec le conn… pardon, le crétin que j’avais épousé.
— Moi je n’ai pas ...

... eu le temps, il est mort avant. Mais j’ai un enfant à titre posthume. Ça va bien faire chier sa famille quand ils vont apprendre qu’un enfant aux yeux bridés porte leur nom, car depuis son décès ils ne veulent plus me voir. Y aurait-il un brin de racisme là-dessous, je me le demande !
— Oh, c’est pas vrai… mais où ça va se nicher ? Si leur fils vous avait épousée, c’est qu’il vous aimait. Et ils ne vous ont jamais acceptée ?
— De loin, tant que nous vivions à l’étranger. Vieille noblesse française, vous savez, on ne se commet pas avec le peuple, encore moins s’il est exotique.
— Bêtise humaine. Je… Je peux vous demander une faveur ? Je n’ose pas oser…
— Allez-y, on est entre nous.
— Je voudrais bien savoir quel goût ça a, le lait maternel. Je ne m’en souviens pas…
— Hé-hé ! Comme nous tous. Allez-y, je vous en prie, mais faites attention en soulevant le rabat du soutien-gorge, ça gicle.

En effet, dès le rabat soulevé, des jets partent à deux ou trois mètres, sidérant Véronique. Elle se penche et prend le tétin entre ses lèvres. Au bout de quelques instants, elle se redresse et déclare :

— Ils ont de drôles de goûts, les bébés, on ne peut pas dire que ce soit délicieux, je préfère le bourgogne…
— Vous avez raison, moi aussi. Mais il a l’air d’aimer, regardez…

Yüko retire un instant son sein de la bouche du bébé qui l’ouvre toute grande, cherchant désespérément le sein et le happe goulûment quand il revient.

— À moi de vous demander une faveur. Vous avez des ...