Manon en Enfer 22 - Histoires de Sexe

Manon en Enfer 22

... gobelet de café noir.

La prostituée est conviée à se déplacer pour faire ses besoins un peu plus loin à l'orée du bois mais elle doit toujours rester à la vue de ses bourreaux.

Le campement est démonté et il est huit heures quand les 4 randonneurs décident de se mettre en route, la prostituée est étonnée de ne pas être sexuellement sollicitée.

C'est au tour de Jordan de décider du sort de Manon pour la matinée, un long bâton est posé derrière sa nuque et sur ses épaules puis elle doit tendre ses bras à l'horizontale qui sont ensuite ficelés au morceau de bois par des liens allant des épaules aux poignets.

Tenue en laisse par Jordan la putain doit faire l'effort pour suivre comme elle le peut, le rythme imposé est assez rapide dés qu'ils se sont mis en route.

Mais pas de chance pour le groupe et surtout pour Manon, depuis tôt le matin l'atmosphère est lourde, elle transpire beaucoup avec le lourd sac à dos qu'elle doit porter, ses mains et ses bras entravés la gênent pour garder l'équilibre sur le sol irrégulier.

Elle peut compter sur l'homme, qui tient une extrémité de la corde qui est nouée au collier mis autour de son cou, pour l'obliger à suivre la cadence qu'il impose pendant qu'ils gravissent une colline.

Plusieurs fois les randonneurs qui marchent à ses côtés doivent la soutenir ou la relever en la tenant par les bras lorsqu'elle trébuche ou tombe. Ils la traitent de bonne à rien et ils ne font pas preuve d'humanité car des claques s'abattent sur ...

... ses fesses ou des gifles sur ses joues.

Les nuages noirs menaçants ne présageaient rien de bon et quand les éléments commencent à se déchaîner et que la pluie commence à tomber d'abord à petites gouttes. S'abritant du vent derrière un gros rocher les quatre hommes se sont rapidement fait un toit avec des piquets et des toiles de tente.

La putain, qui n'a pas été invitée à se mettre à l'abri, a du s'allonger dans l'herbe puis écarter ses jambes et ses bras, un homme a rapidement enfoncé dans le sol des piquets (des sardines utilisées pour le camping) passés dans les anneaux des bracelets en cuir qui ne quittent pas ses chevilles et ses poignets ainsi elle ne peut presque pas bouger.

Rapidement l'orage éclate accompagné de bourrasques de vent, de coups de tonnerre, d'éclairs et de trombes d'eau.

Manon apeurée ferme les yeux et penche sa tête sur le côté. Transie et avec la chair de poule elle subit, l'impact des grosses gouttes de pluie sur sa peau n'est pas agréable pendant que les randonneurs assis à l'abri s'amusent de sa situation tout en tenant les toiles pour qu'elles ne s'envolent pas.

L'orage cesse après un moment qui a semblé une éternité à la prostituée, les hommes qui ont démonté leur abri libèrent leur souffre-douleur qui une fois les poignets attachés ensemble et tenue en laisse s'évertue à les suivre sur un terrain devenu glissant.

Ses baskets sont gorgées d'eau et couinent à chaque pas qu'elle fait pendant que les nuages disparaissent et que le ...