COLLECTION COCU. Baignade dans le Chéran en Haute-Savoie (2/2)
Datte: 23/03/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
Sans ce début de mal de gorge, j’aurais été fidèle à Nicolas, le temps de son absence.
Mais il est bel et bien là, attrapé dans les courants d’air que je faisais en ponçant des planches de chêne, dans une des cinq chambres de ce qui va être notre gîte.
Nicolas avant de partir pour six mois faire de la soudure sur une platte forme pétrolière en mer du nord m’avait emmenée me baigner dans les eaux du Chéran torrent passant non loin de chez nous.
C’est tout au bout d’un chemin très difficilement praticable, que ces merveilles de baignoires naturelles vous permettent de vous baigner dans une eau à 6 ou 7 degrés en été.
C’est revigorant et depuis qu’il m’a fait pratiquer la baignade en eau froide, certains petits tracas comme les maux de gorge ont disparu.
Si après ce petit havre de paix, le torrent descendant de la montagne par une gorge seulement praticable par des spécialistes de passages étroits, me permet d’être tranquille et de me baigner nue il est possible à des pécheurs de remonter jusque-là.
Je dois reconnaitre que j’avais oublié ce détail.
C’est ce qui m’arrive lorsque étant assise sur une grosse pierre immergée, je vois arriver un pécheur avec sa canne et sa musette pour y mettre ses truites.
Il refuse de se retourner bredouille de sa pêche, pour lui la vue de cette sirène nue compensera largement cette carence.
Je suis transi à cause de l’eau froide et je dois bien m’exécuter.
J’ai l’habitude de la nudité et je finis même par lui céder ...
... sous la caresse de sa main sur mon sein.
Les trois mois d’absence de Nicolas y étant pour beaucoup, depuis mon dépucelage, j’aime le sexe.
Nous venons de finir de jouir.
Je finis par reprendre pied sur cette berge, un instant je peux penser que j’ai rêvé.
Étant de nouveau présentable, c’est les jambes flageolantes que j’essaye de reprendre ma course pour retourner à mon gîte.
Les heures, les jours, les semaines se succèdent.
Le cerveau à la faculté d’effacer les faits et les gestes, que vous avez commis à l’insu de votre plein gré, comme le disait un champion de vélo célèbre.
C’est ce que je fais grâce au travail que je reprends avec ardeur.
Un fait est sûr, mon mal de gorge a disparu.
Le temps passe, c’est le début novembre, par chance étant à quelques kilomètres des champs de neige du Semnoz, j’ai loué nos cinq chambres.
Au départ, nous avions prévu d’en ouvrir trois, pour notre première saison, le temps que l’argent commence à rentrer, mais le travail sur sa plateforme de Nicolas m’a permis d’acheter plus vite les matériaux manquants.
Le matin, je prépare les petits déjeuners, le midi, nos clients se débrouillent et le soir nous dinons tous autour de la table où je leur cuisine nos spécialités locales.
Nous avons passé un contrat avec le père François qui me fournit en produits de sa ferme.
Tome des Bauges, en fromage, mais aussi en raclette en portions individuelles que je fais fondre dans la grande cheminée en pierre, première chose ...