Drôle de Saint-Valentin
Datte: 18/03/2025,
Catégories:
ff,
caresses,
Oral
rencontre,
lesbos,
Auteur: Lesbo Lover, Source: Revebebe
... une jolie rousse assise quelques tables plus loin et qui capte toute son attention. Sans crier gare, elle se lève soudainement, se dirigeant vers sa cible, qu’elle semble bien connaître si j’en crois la bise chaleureuse qu’elles échangent et le sourire qu’elles partagent.
Abandonnée au comptoir, je deviens soudainement une proie facile pour les prédatrices en manque de chair fraîche et il ne faut que quelques minutes pour qu’une « camionneuse » m’accoste sans finesse.
— Bonsoir.
— Bonsoir.
— Je vous offre un verre ?
Sa voix est aussi masculine que son physique, bien éloignée de la féminité de ma lâcheuse de collègue, et, presque apeurée, je vais répondre, mais la serveuse intervient prestement.
— Laisse-la tranquille. Elle est avec Anne.
Le ton et l’argument sont suffisamment convaincants pour que l’intruse parte sans demander son reste à mon plus grand soulagement.
— Merci. Vous m’avez sauvé la vie, dis-je en souriant.
— Normal. Je veux que les clientes ne soient pas importunées. Surtout les bi-curieuses.
Connaissant la signification de ce terme, je vais protester, mais son sourire chaleureux me fait comprendre qu’elle est tout sauf moqueuse.
— Cadeau de la maison.
Un second mojito scelle notre complicité naissante qui me paraît finalement naturelle, d’autant qu’elle me parle d’elle spontanément.
Mélissa a trente ans, est célibataire – selon elle – et gérante de ce bar de nuit qui appartient à sa famille. De mon côté, je me confie un peu, ...
... passant rapidement sur la raison de ma présence ici en ce soir de Saint-Valentin, mais à son sourire entendu, je sais qu’elle a compris.
Notre conversation est si agréable que j’en oublie Anne, probablement occupée avec « sa » rousse, concentrant mon attention sur la barmaid qui repousse à nouveau une audacieuse cliente que ma jupe courte doit attirer.
— Décidément, tu as du succès !
— N’est-ce pas ?
Nouveau sourire complice et regard brillant qui, loin de me choquer, m’intriguent au point que je suis presque déçue lorsqu’elle projette de m’abandonner quelques minutes.
— Je vais griller une clope dehors. Tu m’accompagnes ?
— Désolée, mais je ne fume pas.
— Pas de souci. Bonne chance avec les rapaces !
Elle a déjà filé, donnant des consignes en son absence, me laissant seule en territoire ennemi sans protection aucune. Soudain mal à l’aise, je scrute la salle, apercevant Anne trop éloignée pour me porter secours et trop proche de la jolie rousse pour se soucier de moi.
Le cœur battant, je suis à l’affût d’une nouvelle offensive hostile qui semble prendre la forme d’une nouvelle tentative de ma première camionneuse, qui se lève de son siège sans me quitter des yeux. D’un geste presque désespéré, je quitte soudain mon tabouret, partant à la recherche de Mélissa, que je retrouve sur le pas de la porte dans le froid de la ruelle.
— Tu t’en vas ?
— Non. Je te cherchais.
Ma réponse spontanée la fait sourire, comme si c’était celle attendue, mais elle ne se ...