1. Chambre 26: carrousel céleste


    Datte: 02/03/2025, Catégories: f, h, fh, fhhh, hplusag, extraoffre, hotel, boitenuit, voyage, voiture, autostop, telnet, Masturbation caresses, intermast, Oral 69, pénétratio, jeu, zoo, Auteur: Nycthémère, Source: Revebebe

    ... aisselle permettant de dessouder mes bras ; m’invitant à relever mon corps léthargique.
    
    Je reprends peu à peu mes esprits, au souvenir de cette nuit passée à ébranler nos intimités charnelles autant que nos souvenirs. Mes angoisses s’estompent, tandis qu’il ôte la pomme de douche pour laisser la complète pression de l’eau concentrée en un seul jet. Effet Kärcher qui décollera certainement les incrustations qui persistent. Sensation vivifiante dans l’interstice de chacun des plis de mon épiderme, quand ce n’est pas sur mes courbes généreuses. Shining Light8 passe en fond sonore dans ma tête.
    
    My days of feeling lonely
    
    Ever drift away, fading lines
    
    Every time that you say you love me
    
    I see the light.
    
    J’ai, paraît-il, quelque chose de « céleste ». C’est aux cieux que Vincent me rend lorsque le jet se perd entre mes lèvres. Mes muqueuses gonflées de plaisir, tandis que mes mains tentent vainement de s’agripper au carrelage de la douche. Cambrée sous l’effet de ses jeux de va-et-vient entre mes orifices, quand ce n’est pas pour chatouiller mon bourgeon rose au paroxysme de l’éclosion.
    
    Depuis mon ventre qui explose, une sensation libératoire s’empare de moi, parcourant diaphragme et poumons, avant d’être expulsée par ma gorge. Les cordes vocales vibrent autant que mon corps entier, relayant Munch en sépulture, avant de laisser s’exprimer la Callas virtuose, censurée jusqu’ici. Vincent joue de mon instrument avec une telle dextérité, que mon timbre oscille de ...
    ... mezzo à soprano, révélant ma puissante colorature aux voies divines.
    
    La source tarie, Vincent enveloppe mon corps d’une serviette éponge.
    
    — Comment te sens-tu ?
    — Je confère à cette partition, depuis cette nuit jusqu’à maintenant, un effet thérapeutique libératoire plus efficace que toutes mes séances de psy réunies.
    
    Merci Vincent.
    
    Il est temps pour moi de rentrer maintenant.
    
    J’espère que tu ne m’en voudras pas. Mais j’ai besoin d’être seule. De marcher. Retourner dans « notre » parc pour me gonfler de bouffées d’air frais.
    
    Reconnaissante, je dépose un pudique baiser sur la joue chaude de Vincent. Son Être tout entier dédié à mon exclusivité. Je sens déjà poindre la nostalgie dans son regard. Capitulant, devant cette nouvelle énergie émanante, il feint d’un sourire sincère de me pousser dehors.
    
    Moins de 15 minutes plus tard, comme l’enfant naissant, au milieu de ces parterres de fleurs colorées, je pousse mon premier cri à la vie, porté par la bouffée d’oxygène que j’inspire à pleins poumons.
    
    Chaque échec passé, chaque déception, n’ont été qu’un moyen gestatif supplémentaire de me rendre plus solide dans l’affirmation de moi-même. Soit je gagne ; soit j’apprends.
    
    ooo000ooo
    
    Célia est partie. Je pose mes yeux sur le champ de bataille amoureux de notre nuit. L’odeur puissante de son corps envahit l’espace. Mes mains frémissent encore de toutes les caresses que j’ai posées sur sa peau.
    
    Peu à peu, le champ de bataille se transforme en désert. Le ...