1. Rouge, impair et mort à Hanoï.


    Datte: 02/03/2025, Catégories: fh, ff, hh, grp, asie, inconnu, forêt, Oral Partouze / Groupe Humour aventure, Auteur: Laetitia, Source: Revebebe

    ... sabre japonais, impitoyable même, se remémora-t-elle.
    
    Elle était d’une beauté parfaite, grande pour une Asiatique, sûrement le résultat de sa moitié européenne. Un visage comme taillé dans un bloc d’ambre, aux traits réguliers, lisse sans la moindre ride. Et surtout, ce regard et ses yeux… sublimes, mais froids, dans lesquels aucun sentiment ni aucune émotion ne devaient pouvoir se lire.
    
    Tigress portait une longue robe chinoise, ornée de… tigres. Cette femme ne devait pas connaître de faiblesse ni de pitié. Ça en faisait froid dans le dos. Même Chloé, qui en avait vu d’autres fut impressionnée.
    
    Les quelques guerriers Ngas présents dans la pièce montraient tous les signes de l’admiration extatique. Elle les envoûtait et ils devaient lui vouer une totale fidélité, pouvant aller jusqu’au don de leur vie.
    
    L’Eurasienne se rassit sur son trône. Elle dit à l’intention du chef Nga qui l’a amenée jusqu’à là :
    
    — Fais approcher la prisonnière, Trang.
    
    Trang, puisqu’il semblait bien qu’il s’appelait ainsi, attrapa Chloé par le bras et la poussa vers le trône. Chloé lui glissa à l’oreille :
    
    — Elle a l’air bien salope. Je suis sûre qu’elle fait du bénévolat dans le milieu de la prostitution.
    — Tais-toi ! aboya Trang en la poussant au sol.
    
    Le regard froid de Tigress se posa sur Chloé :
    
    — Tu es Mangouste, je suppose ?
    — Mouii, c’est moi…
    — La rumeur dit que tu n’existes pas Mangouste. Et pourtant tu es là devant moi, au sol, attachée, à ma merci.
    — Les rumeurs ...
    ... c’est comme les bites, ça sort toujours de la bouche des salopes.
    
    « Et si tu n’existais pas, je crois que je t’aurais trouvée », se mit à chantonner Chloé en imitant (mal) la voix de Joe Dassin :
    
    — Je suis meilleure sur Claude François, ajouta-t-elle.
    — Trang, attache cette chienne au poteau. Et que l’on commence notre cérémonie.
    
    Le Nga la saisit sans ménagement et l’entraîna vers un poteau au milieu de la pièce, où elle fut ligotée.
    
    Quand ce fut fait, il se saisit du maillet près de la porte et donnant une suite de coups sur le gong.
    
    Les portes s’ouvrirent. Dehors, la nuit était tombée. Des Ngas, hommes et femmes entrèrent en procession. Ils avaient quitté leurs vêtements de travail pour des tenues en soie multicolores. De longues robes pour les femmes et des sortes de pyjamas pour les hommes.
    
    Ils s’immobilisèrent et s’écartèrent, les hommes d’un côté et les femmes de l’autre. Seuls quelques gardes, dont Trang, étaient restés auprès du trône de Tigress.
    
    Une jeune fille entra à son tour dans la pièce et vint s’agenouiller devant Tigress :
    
    — Phan, c’est aujourd’hui le jour de ta majorité et de ton passage à l’âge adulte. Approche de ta Maîtresse. Tu sais ce que tu as à faire. Viens goûter la sève de ta Maîtresse et t’en repaître, dit de manière théâtrale Tigress.
    
    La jeune fille, Phan, puisque tel était son prénom, s’approcha et s’agenouilla devant Tigress. Elle souleva la robe de l’Eurasienne se pencha en avant et mit son visage entre les cuisses de ...
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