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Une vie nouvelle
Datte: 26/02/2025, Catégories: f, ff, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation caresses, nopéné, init, aventure, sf, initiat, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... quelqu’un d’autre qu’elle-même. Et là, cette nuit dans ce village inconnu l’amenait à être extrêmement proche d’un autre être humain. Trop proche ! Lyrie se sentait presque étouffée par cette présence tout contre elle. Une femme totalement nue et qu’elle venait de rencontrer. La tueuse en suffoquait presque. — Tu m’as laissé t’déshabiller, mais t’étais morte de trouille non ? Durant un moment qui lui sembla une éternité, la grande Parisii chercha une réponse qui ne risquait pas de gâcher ses chances de nouveau départ. Puis sa voix devenue plus rauque monta dans la nuit. — Ce n’est pas de la peur. C’est… c’est autre chose… — Dis-moi ! T’as pas à avoir peur, tu sais… Raconte, ma grande… La tueuse laissa échapper un lourd soupir et osa bouger pour se tourner lentement vers sa voisine de lit, attentive à s’éloigner du corps chaud trop près d’elle. Elle distinguait à peine sa voisine sous les pâles lueurs de la lune. Elle s’étonna pourtant d’être aussitôt frustrée de la chaleur dégagée par la femme. C’était une impression affolante. Si elle était proche de l’étouffement et de la panique, elle trouvait très agréable d’être si proche d’une autre personne. C’était chaud, doux et agréable, et c’était rassurant. La Parisii se sentait bien contre cette femme, et ce malgré l’angoisse qui lui enserrait la gorge. Lyrie regrettait déjà de ne plus être serrée à celle qui avait pris son parti sans même la connaître. Lilas lui avait souri à peine entrée dans la cuisine du ...
... garçon. Depuis, elle n’avait plus cessé de s’occuper d’elle et la jolie blonde semblait désirer la protéger d’une vie inconnue. La tueuse retint sa respiration quand elle sentit le pied de sa compagne venir se blottir contre le sien, et cette fois encore elle ne fit rien pour éviter ce doux contact. — Je me souviens de ma mère… Enfin, je me souviens d’elle, mais je ne me rappelle pas de son visage. Elle avait les cheveux noirs. C’est tout ce dont je me rappelle d’elle. Elle me coiffait et me tenait souvent contre elle. Elle m’a appris à lire et compter… Lucien Lampaul m’a certainement touchée à un moment ou à un autre. Mais depuis, je n’ai connu aucun contact physique avec qui que ce soit. Tu sais pourquoi bien sûr… Même la voix d’Élias m’a littéralement terrorisée quand je l’ai entendue la première fois. Je… je ne sais même pas si je réussirai à m’habituer aux autres… La main de Lilas était lentement montée vers elle et Lyrie sentit ses doigts sur sa joue. — J’comprends… Mais j’suis sûre qu’tu t’habitueras très vite à nous. T’aimes pas quand j’te touche ? — Si. Si j’aime bien, mais… C’est une impression tellement… étrange. — T’as lu des choses sur… l’contact entre les gens… Enfin, du toucher entre nous quoi… ou sur l’amour ? — Oui. Des tas de romans de toutes sortes. J’avoue que souvent cela me rendait triste de ne jamais connaître tout cela. L’amour… l’amour, j’avais vite compris que ce ne serait pas pour moi. — Et… tu t’vexeras pas si j’te pose une question ...