Avril - Premier contact
Datte: 21/02/2025,
Catégories:
fhh,
hbi,
couplus,
Collègues / Travail
journal,
couple,
candaul,
initiatiq,
bisex,
Auteur: Camille.R, Source: Revebebe
... L’expérience était risquée, mais l’idée était que nous prendrions ce risque ensemble. Et si l’expérience était un succès, ce succès serait encore plus brillant de l’avoir vécu ensemble. J’ai fait part de mes réflexions à Maxime, et nous avons décidé de franchir le pas. Nous avons choisi de commencer par un trio avec un homme.
— Il faut qu’on sélectionne l’homme qui pourrait se joindre à nous, dis-je. Pas n’importe qui, pas un étranger pris au hasard…
— … mais pas un ami ou un collègue trop proche non plus, compléta Maxime.
— Non, et il faut bien sûr qu’il ait l’esprit ouvert. Pas exclusivement hétéro, je veux dire.
— Ah, oui. Et qu’il soit beau, aussi !
Je n’ai pas immédiatement pensé à Guillaume, que je connaissais pourtant depuis quelques années. Il travaille dans la même entreprise que moi, mais dans un autre service. Il remplissait donc le critère « pas de collègue trop proche ». Guillaume me plaisait physiquement : grand, les épaules carrées sans faire « Monsieur Muscles », un beau visage ovale sous une chevelure brune, il était assurément viril mais sans aucune nuance de machisme dans ses attitudes. Il avait comme nous la trentaine, et j’avais eu l’occasion d’apprécier – un peu superficiellement – sa gentillesse et son esprit vif.
Je menai mon enquête, et j’appris qu’il était célibataire, séparé depuis six mois de son ancienne petite amie. Quelques bons points de plus pour lui : disponible, et attiré par les femmes. Restait le plus délicat : serait-il ...
... ouvert à une relation telle que nous l’imaginions, c’est-à-dire un véritable triangle de sensualité, qui implique le partage du plaisir, y compris entre hommes ? Une enquête s’imposait. J’avais une copine, Céline, qui travaillait dans son service, et elle n’eut pas à se faire prier pour me faire inviter à un apéro avec ses collègues.
Nous étions dans un bar à vin. Je m’étais apprêtée pour l’occasion, espérant attirer le regard, sans toutefois passer pour une allumeuse. Jupe courte moulante et chaussures à talons, chemisier en satin, maquillage léger. Un petit diamant à chaque oreille – cadeau de mon mari – dépassait de ma chevelure châtain légèrement ondulée. J’étais assez satisfaite de mon apparence. Guillaume, un verre de Bourgogne à la main – je notai ce détail – discutait avec quelques personnes. Je m’incrustai dans le petit groupe et fis lentement dériver la conversation, de sujets sociétaux, vers les mœurs et en particulier les couples, la fidélité, l’homosexualité, etc. Guillaume se montra très ouvert, acquiesçant lorsqu’une collègue avança que bien des couples s’étiolaient faute de piquant dans leur vie intime. Ce n’était pas du tout notre cas, à Maxime et moi, mais au moins, je pus m’assurer que Guillaume n’avait pas une idée trop étroite de ce qu’un couple peut se permettre. Il abonda également dans le sens de la même collègue lorsqu’elle suggéra que la sexualité de groupe pouvait souder un couple, ce qui déclencha quelques rires gênés et des remarques du style : « Ah ...