Dans sa chambre - Histoires de Sexe

Dans sa chambre

Résumé des épisodes précédents :

J’étais encore un peu déboussolé et me rhabillai tranquillement dans ma chambre. Une nouvelle fois, je ne savais pas si je devais me réjouir ou me plaindre de ce qui c’était passé. J’étais vierge, je n’avais pas d’expérience avec les femmes et je me retrouvais entre les mains de ma colocataire qui prenait plaisir à jouer avec moi. Je n’avais pas à me plaindre, elle me donnait du plaisir, elle m’avait fait jouir comme jamais je n’avais joui auparavant. Mais je n’avais pas l’impression de maîtriser la situation et je m’étais à deux reprises retrouvé dans une situation passive.

J’en étais là de mes réflexions quand elle me rappela :

— Tu fais quoi ? Tu viens ?

Après tout, qu’est-ce que j’avais à perdre ? Encore un peu de dignité ? Peut-être. Mais en vingt-cinq ans, c’était tout de même K qui m’avait offert mes seules expériences sexuelles, je n’étais pas en position de faire le fier. Autant aller au bout de la démarche, une telle occasion ne se présenterait peut-être pas de sitôt.

Je sortis de ma chambre pour me diriger vers la sienne. La porte était entrouverte, la lumière tamisée. J’entrai et vis K couchée sur son lit, elle m’attendait.

— Enfin ! Alors, tu faisais quoi ?
— Rien, je me suis juste habillé et je réfléchissais.
— Ahah, tu t’es habillé ! Au point où on en est, tu crois vraiment que c’était nécessaire ? Je viens d’ausculter ton intimité la plus profonde !

Elle dit cela en riant et je perdis le peu de confiance ...

... en moi que j’avais pu rassembler.

— Allez, fais pas cette tête, je rigole. Tu n’as pas aimé ?
— Euh, ben oui, mais c’est un peu bizarre quand même.
— Quoi, qu’est-ce qui est bizarre ? De se prendre un doigt dans le cul ?
— Ben oui, c’est pas fait pour ça.
— Très bien, tu y repenseras quand tu auras envie de sodomiser une fille. Tu crois que notre cul est plus fait pour se prendre une queue que le tien pour se prendre un doigt ?

Son langage cru me mettait mal à l’aise et je n’avais pas vraiment prévu de discuter de fonctionnalités anales des hommes et des femmes. Mais je devais bien reconnaître qu’elle avait raison. Nous étions étudiants et on aurait pu disserter longtemps sur la symbolique de la pénétration ou sa construction sociale, mais je me sentais sur un terrain mouvant et préférai voir la tournure qu’allait prendre notre discussion. J’étais à la fois curieux et un peu excité à nouveau.

— Allez, viens sur le lit, on va discuter, ça m’intéresse tout ça.

J’hésitai un peu, mais finis par le rejoindre sur son lit. Elle portait un simple t-shirt blanc, sans rien dessous, ça se voyait. Et un bas de survêtement. Rien de très sexy en soi, mais la situation la rendait très désirable.

— Alors, tu as quand même reconnu que ça t’a plu ce que je t’ai fait sous la douche, me demanda-t-elle.
— Oui, bien sûr, mais je pensais pas avoir du plaisir comme ça.
— Ahaha, bien sûr, tu ne connais que la branlette. Tu sais, y a bien d’autres manières de prendre du plaisir. ...