1. Danse Macabre en Tasmanie


    Datte: 18/02/2025, Catégories: fh, frousses, danser, pastiche, Humour aventure, Auteur: Laetitia, Source: Revebebe

    ... à danser en épousant le rythme saccadé et en se dévêtant :
    
    À la fin du premier refrain, son haut et sa jupe gisaient au sol.
    
    Changement de rythme, changement d’ambiance, Donna Sommer, Love to love you baby, Mangouste se déhancha lentement sur la scène, ses mains couraient sur son corps en mesure avec les soupirs et les feulements que poussait Donna :
    
    Les 9 minutes 15 du morceau furent nécessaires pour que Mangouste ôte son soutien-gorge.
    
    Porter n’en perdait pas une miette, la bouche grande ouverte, obnubilé par chaque déhanchement. Le soutien-gorge atterrit bien entendu sur ses genoux.
    
    Careless Whisper de George Michael débuta, Mangouste enleva ses escarpins et se dirigea vers la barre de pole dance. Au rythme de la musique, s’enroulant littéralement autour de la barre, elle enchaîna des figures de plus en plus complexes ; Marche, Pirouette, Crucifix, Butterfly, Dragonfly, Scorpio, Death lay, Boken Doll, Serpentine, Pegasus. Le tout en rythme bien sûr et avec la plus grande sensualité, toujours pour être en adéquation avec la musique choisie.
    
    À la fin de la chanson de George Michael, elle retomba, telle une chatte sur ses pattes, sur la scène.
    
    Avant que la chanson suivante ne débute, Mangouste descendit de la scène et monta sur la table derrière laquelle Porter était assis :
    
    — Une chanson française pour conclure, dit-elle.
    
    Cargo de nuit d’Axel Bauer, les accords disco-Orientaux de l’intro se sont approprié l’espace. À genoux sur la table, ...
    ... Mangouste se caressait l’épaule, puis descendit sa paume, d’un geste aérien et sensuel, le long de son biceps, puis de son avant-bras :
    
    Quand la musique s’arrêta, Porter resta sans bouger sur sa banquette :
    
    — Alors patron, convaincu ? Je suis embauchée ?
    — Ouais… T’es embauchée. T’es vraiment une pro… Viens dans mon bureau signer ton contrat.
    
    Une demi-heure plus tard, Mangouste chevauchait un Porter ayant du mal à reprendre son souffle, sur le canapé de son bureau. Elle accéléra le rythme :
    
    — J’en peux plus… J’ai joui trois fois déjà… tu m’épuises, je suis vidé…, dit Porter haletant en éjaculant.
    — Mais si, mais si, tu peux encore… ajouta Mangouste en se relevant.
    
    Elle branla le pénis tout flasque de Porter :
    
    — Oh zut, il ne marche plus le sex-toy… Il n’y a plus de piles ? Attends mon biquet, dit-elle en allant fouiller dans son sac à main.
    
    Elle en extirpa son Désert Eagle avec silencieux.
    
    « Tchong… tchong… », deux balles atteignirent Porter, une au milieu du front, l’autre au niveau du cœur :
    
    — À plat le sex-toy ! c’est ça d’utiliser des entrées de gamme ! Ah la la, l’obsolescence programmée ! Game over baby…
    
    Après avoir récupéré ses vêtements et s’être rhabillée, Mangouste interpella le videur près du bar :
    
    — Ton patron a eu un malaise !
    
    ooo00ooo
    
    Revenue à son hôtel, Mangouste n’eut aucun mal à visualiser la villa de Moore, grâce à internet. Il habitait à Kingston Beach, une station balnéaire au sud de Hobart. Grâce à Street view de Google ...
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