Martine 2 - Histoires de Sexe

Martine 2

...

Nous dansons à nouveau. J'accepte délibérément d'autres partenaires. Je veux qu'il sache que je ne lui appartient pas. Mais c'est sûr qu'il danse bien, et avec l'expérience nous sentons l'autre, nous pouvons devancer le mouvement. Nous pourrions le faire les yeux fermés ! Danser... ! Oh, je me rends compte que je ne pense pas seulement à la piste...

J'ai aimé "l'aventure du bosquet". Ce qui me donne des chaleurs au bas du ventre c'est que je me suis lâchée. Je lui ai montré que je suis libre, libérée des chaînes de cette société bourgeoise et matchiste... Et en plus c'était bon. J'ai réellement joui, sans simuler comme souvent. Je crois que, si l'occasion se représente, je serai partante !

A-t-il compris à quoi je pense ? Il porte sur moi un regard lourd de sens. Je lui souris. Merde il va s'imaginer que je lui fais des avances. Je ne dois pas lui permettre de croire que c'est moi qui suis en demande. C'est lui. C'est les mecs qui ont toujours besoin de jouer aux mâles, de sortir leurs bites !

- Tu viens boire un dernier verre chez moi ou c'est pas dans tes conventions ?

- Je fais ce que je veux. Je me fous du "qu'en dira-t-on" !

- Alors tu viens ? Même pas peur !?

- Pourquoi pas.

- Et si je te dis que je te fais un plan comme tu n'en a jamais vécu !?

- Prétentieux ! J'ai une vingtaine d'années de plus que toi. J'ai vécu, je ne t'ai pas attendu !

- Tu relèves le défi ? Tu me laisses carte blanche ? Tu ne vas pas me faire le coup du "non, ça ...

... je ne fais pas ..."?

- Vas y, surprends moi. Mais je te préviens, tu vas être déçu. Je ne suis pas une "bonne femme prude qui n'a rien connue"!

- D'accord. Tu m'en diras des nouvelles !

Je m'inquiète un peu quand même. En fait je ne le connais pas. Et, si je ne suis pas "coincée", je ne suis pas non plus une adepte de bachanales.

Mais je ne peux plus reculer...

La boîte se vide. Alors que nous allons à sa voiture, il passe un coup de téléphone. Je n'entends pas ce qu'il dit.

...

Nous sommes dans un pavillon. C'est assez classe. Il me sert un verre.

- C'est chez toi ?

- Non, chez un copain. Quoi ? Tu as peur ? Tu veux te barrer ?

- Tu m'as fait miroiter un "plan comme je n'en ai jamais vécu". J'attends !

- Ok. Tu me laisses faire ?

- Vas y !

Il passe derrière moi. J'ai un mouvement de recul quand il me noue un bandeau sur les yeux.

- Je continue ?

- Oui.

Des pensées contradictoires se bousculent dans ma tête. C'est excitant comme mise en condition, mais dans quoi je me lance !?

- Encore ?

- Oui.

Il me tient les bras dans le dos. J'ai cru entendre des frolements. Il défait les boutons de ma robe. En jouant avec ses deux mains, il la fait glisser à terre sans me lâcher.

J'entends des sifflets admiratifs à quelques mètres.

Le salaud !

Il n'est pas seul !

Prévoyant la possibilité d'un nouveau "plan", je porte une guêpière. Évidemment ca excite ces mecs. C'était pour pimenter une baise avec lui, pour l'allumer un ...