1. Épisode 2 : Jules d’Hazebrouck !


    Datte: 07/02/2025, Catégories: fh, bizarre, vacances, amour, Humour Auteur: Melle Mélina, Source: Revebebe

    ... situe deux étages en dessous de la vôtre et qu’à la première à droite après le couloir principal, après avoir longé sur la longueur d’une bonne dizaine de mètres, vous tournez à gauche puis à droite, montez les trois petites marches et vous y êtes.
    
    Ça vous turlupine quand même.
    
    Allez-vous résister à la tentation ? Oh suspens insondable !
    
    Oh et puis merde, la vie est trop courte pour ne pas s’amuser, non ? Et tant pis si on vous juge de femme facile…
    
    Vous succombez souvent aux tentations pour mieux vous en délivrer aussi, vous ne résistez pas et ainsi vêtue d’une simple petite nuisette de soie transparente, affriolante, enivrante, déroutante et de vos petits chaussons rose bonbon(des Charentaises), vous sortez de votre chambre, prête à courir tant l’impatience devient insupportable.
    
    Il est là, au bout du couloir, beau comme un Dieu. Visiblement, lui non plus ne peut vivre une nuit loin de vous.
    
    Une larme de bonheur perle depuis vos yeux, c’est beau, c’est poétique, c’est romantique à souhait. Puis vous criez votre bonheur dans les couloirs et pour que le monde entier sache que vous êtes amoureuse, vous criez :
    
    — Jules d’Hazebrouck, c’est vous ? Oh mon fou !
    
    Une guitare à la main, avec pour intention de faire une belle et bonne sérénade digne de ce nom, Jules d’Hazebrouck, le genou à terre, posté devant vous, commence son répertoire :
    
    Que c’est beau, Jules d’Hazebrouck chante magnifiquement, on en pleurerait !
    
    Néanmoins, ce n’est pas du goût de ...
    ... tout le monde, il est tard, les gens veulent dormir, certains touristes en caleçon, d’autres en pyjama sortent de leur chambre et l’engueulent mais Jules d’Hazebrouck n’en a cure. Il continue :
    
    Mais nom de nom que c’est beau !
    
    Mais comme c’est beau !
    
    Les larmes ruissellent sur votre beau visage, Jules d’Hazebrouck vous a émue aux larmes et vous savez ce qu’on dit : « femme qui rit, à moitié dans son lit, femme qui pleure, c’est pas son heure ».
    
    Adage qui ne nous arrange pas pour notre histoire, oublions-le !
    
    Vous vous blottissez dans les bras de Jules d’Hazebrouck, vous avez besoin de tendresse et de douceur, vous avez besoin de la chaleur de votre homme. Vous l’invitez sur le lit et continuez de pleurer, cela vous fait du bien. Pleurer est éreintant, cela fait si longtemps que vous ne vous êtes pas laissée aller de la sorte, cela fait un bien fou, vous venez de décharger de vos épaules toutes vos charges. Hop ! deux kilos de moins…
    
    Vos cœurs en émoi se mettent à battre la chamade, vous savez que c’est l’heure du fameux baiser, le premier d’une longue série. Vos cœurs respectifs font Boum Boum sur un rythme endiablé.
    
    Puis, vos lèvres se touchent d’abord subrepticement, puis avec plus de fougue et le goût de l’autre s’infiltre en vous, un goût sucré salé − comme si les framboises se mariaient avec le sel iodé des mers des sept royaumes.
    
    Vous pouvez sentir le souffle de l’autre, un souffle chaud, pénétrant, enivrant, un souffle plein de vie et vos langues ...
«1234...»