1. La clef USB (10)


    Datte: 04/02/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    C’est elle qui a eu l’idée. Qui le lui a proposé.
    
    -Tu sais, pour la vidéo de l’autre jour avec Damien.
    
    -Oui. Eh bien ?
    
    -Ce qu’on pourrait, c’est la regarder chacun de notre côté. Toi ici, dans le séjour. Et moi, dans la chambre, à côté. Et ça, tout en se parlant au téléphone.
    
    -Et pourquoi pas ? Ça aurait aussi son charme. Beaucoup de charme.
    
    Aussitôt dit, aussitôt fait.
    
    On s’est séparés.
    
    -T’es prêt ?
    
    -Oui. Toi aussi ?
    
    Et elle a été à l’écran.
    
    -Comment tu te défrusques ! T’y mets une conviction ! Ça pressait, hein !
    
    C’était pas de coucher avec Damien qui pressait, non. C’était qu’Antoine la regarde coucher avec Damien. Et qu’il la filme en train de le faire. Nuance. Mais elle n’a rien dit.
    
    -Et comment tu te jettes sur sa queue ! Une vraie meurt-de-faim.
    
    Cette voix qu’il avait ! Chaude. Envoûtante.
    
    -Ah, tu la savoures, hein ! Faut reconnaître aussi qu’elle est pas mal du tout. Normal que t’apprécies.
    
    De tout près on la voyait. Avec sa langue dessus. Avec ses lèvres qui l’emprisonnaient.
    
    -Non, mais regardez-moi cette suceuse !
    
    C’était excitant de l’entendre. C’était excitant de se voir faire. Très.
    
    -Ah, ça y est ! Tu te l’enfiles.
    
    Oh, oui ! Qu’ils soient cochons, ses mots. Le plus cochon possible.
    
    -Tu adores, hein ? Avoue !
    
    Oh, oui, elle adorait, oui.
    
    En attendant, quel spectacle tu lui offrais, juchée sur Damien, avec tes fesses qui s’ouvraient et se refermaient en cadence. Il a le nez sur tout ça. Sur ta chatte. ...
    ... Sur la queue que tu y as engloutie. Sur son petit trou froncé. De tout près. D’on ne peut plus près.
    
    Tu es obscène, Christina. Femelle lubrique. Dévergondée.
    
    Oui, mais comment c’est bon !
    
    Il a respiré plus vite. Plus profond. Il se branlait. Elle en était sûre : il se branlait.
    
    -Tu te le fais ?
    
    -Je me le fais.
    
    Dans un souffle.
    
    Elle aussi. Elle aussi envie. Elle s’est effleurée. Du bout des doigts. Et elle l’a imaginé. Sa main bien refermée sur lui. Sans la quitter un seul instant des yeux. Son va-et-vient. Son bout tout gonflé. Découvert. Recouvert. Découvert. Lentement d’abord. Et puis…Il a voulu savoir.
    
    -Toi aussi ?
    
    -Moi aussi, oui.
    
    Elle aussi. Son bouton. Pressé. Tourbillonné. Délicieusement torturé.
    
    Sur l’écran, son cou. Ses cheveux. Son visage. Et ses seins. Ses seins qui ballottaient furieusement tandis qu’elle s’emballait, qu’elle s’envolait vers son plaisir. Ses seins sur lesquels la caméra s’est obstinément attardée. Avec complaisance. Avant de venir se poser sur ses yeux. Bon. Trop bon. Ses yeux. Ses doigts en elle. Ses yeux.
    
    -Oh, Antoine !
    
    Et elle a joui. En se regardant jouir.
    
    En même temps que lui qu’elle a doucement entendu geindre dans le séjour.
    
    Quand elle l’a rejoint, il était toujours sur le canapé. Tout nu.
    
    Il lui a souri.
    
    -C’était bon, hein ?
    
    -Oh, oui, alors !
    
    Elle est venue s’asseoir à ses côtés.
    
    -Et si on recommençait ?
    
    -Hein ? Là ? Tout de suite ? Maintenant ?
    
    -Maintenant, oui ! Et je te ...
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