1. Clorinde revient (23)


    Datte: 31/01/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    Sur le parking, derrière le stade, Lydie a aperçu une copine. À qui elle a fait signe.
    
    - Attends-moi ! Je reviens.
    
    Une heure plus tard. Plus d’une heure.
    
    - Excuse-moi ! Une éternité que je l’avais pas vue. On avait plein de trucs à se dire.
    
    Elle a attaché sa ceinture.
    
    - Bon, ben finalement match nul. C’est moindre mal.
    
    Un peu reculé son siège.
    
    - Et la semaine prochaine… Qui j’aurai sous la douche ? Hein ? Qui ? Si seulement je savais…Elle a soupiré.
    
    - Comment ça m’a fait plaisir de les revoir ! Parce que, comme je te disais, c’est mon harem, tous ceux-là. Toute l’équipe.
    
    - Allez, raconte-moi ça !
    
    Elle a fermé les yeux.
    
    - Je les ai tous, le soir, dans mon lit, là, à disposition. Tous. Mais faut pas qu’ils rêvent non plus. Qu’ils se fassent des illusions. Il y en a qu’un qui va y avoir droit. Un seul. Le plus méritant. En principe. Parce qu’il arrive qu’il y ait des exceptions. Je les fais d’abord travailler. Tout nus. Que je puisse en profiter… J’ai une propriété immense. Où il y a des tas de choses dont il faut s’occuper. Tondre. Tailler les haies. Élaguer les fruitiers. Il y a également des pièces à repeindre. Un mur à remettre en état. Plein d’autres trucs encore. Et puis, il faut aussi qu’ils me fassent la cuisine. Et ça a intérêt à être bon parce que sinon… Du coup c’est une vraie ruche là-dedans. Tu verrais comment ils se démultiplient dans tous les sens ! Comment ils mettent du cœur à l’ouvrage ! Et pour cause ! Là aussi, c’est moi, la ...
    ... récompense. Moi ! Alors le soir venu, je les réunis tous dans la grande salle du rez-de-chaussée avec sa grande cheminée et ses poutres apparentes. Je les fais aligner le long du mur, mains sur la tête. Avec interdiction absolue de chercher à croiser mon regard. Et je les passe en revue. Les uns après les autres. J’y vais de mon petit commentaire. Sur le travail accompli dans la journée par celui-ci. Sur la queue dressée de celui-là. Sur la poitrine bien musclée d’un troisième. Ils y ont tous droit. D’une façon ou d’une autre. Tous. Et puis je recommence. Dans l’autre sens. J’étire leur attente. Au maximum. Je fais mine d’hésiter. Longtemps. Je finis par en sélectionner trois ou quatre. Que je mets à part. Auxquels je fais subir un examen plus approfondi. J’examine. J’expertise. Je décalotte. Je soupèse. Je fais durer. Je tergiverse. Il faut bien pourtant que je finisse par me décider. J’en choisis un. Celui-là ! Il pousse un hurlement de joie. Il triomphe. Il irradie de bonheur. Il va m’avoir. Devant tous les autres. Qui ont alors le droit d’approcher. Qui font cercle autour de nous. Qui me regardent me déshabiller. Lentement. Le plus lentement possible. Les souffles se font courts. Les queues se dressent. Des queues qu’il leur est formellement interdit de se toucher. Et même d’effleurer. Qu’il y en ait un qui le fasse et jamais, par la suite, je ne le choisirai. Jamais. Ils le savent. C’est Gaëtan qui veille au grain. Qui surveille. Et qui dénonce, le cas échéant. Parce que ...
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