1. Lisa


    Datte: 30/01/2025, Catégories: h, ff, ffh, inconnu, Collègues / Travail grosseins, hotel, caférestau, voyage, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, confession, occasion, Auteur: Alias Fogg, Source: Revebebe

    Juste après avoir longé la côte méditerranéenne, l’avion plonge vers Beyrouth et l’aéroport Rafic Hariri, en passant au-dessus des vagues. Le vol de Middle East Airlines – la compagnie nationale libanaise – est plein… Rien de surprenant, la diaspora locale est présente sur les cinq continents et reste fidèle au pays. Peu importe le moment de l’année, je suis toujours entouré de familles, d’étudiants, qui rentrent au Liban.
    
    Nous ne sommes pas encore au parking que tout le monde est déjà debout et les bagages pleuvent dans les couloirs et sur les sièges. L’hôtesse tente désespérément de demander aux passagers de se rasseoir, mais c’est peine perdue.
    
    J’aime ce moment, je reste assis, et j’en profite pour regarder l’excitation dans le regard des gens. Les tenues de grande marque sont des trophées de chasse ramenés de contrée lointaine au prix de longs efforts. Les femmes se remaquillent, les hommes réajustent leurs cols. Les enfants sont fatigués, mais impatients, et les gens comme moi qui voyagent pour le boulot attendent juste que les portes s’ouvrent.
    
    On avance tous dans les couloirs tel un torrent de montagne avec comme bruit de fond, des roulettes et des pleurs. La vague humaine s’échoue sur les quatre douaniers et, rapidement, une file d’attente se constitue et, contrairement à beaucoup de pays, même la file réservée aux internationaux est longue, car les Libanais sont nombreux à avoir une double nationalité.
    
    Je récupère mon passeport et remercie la douanière ...
    ... dans son uniforme qui ressemble fortement aux uniformes français, un des nombreux vestiges du court, mais important passage de la France dans ce pays. Pas de bagages à récupérer, je me dirige vers les comptoirs des hôtels pour prendre mon taxi. Les portes s’ouvrent sur une centaine de personnes qui sont là pour attendre et guetter leurs proches, avec des fleurs, des ballons à hélium et surtout une impatience bien visible sur des visages anxieux.
    
    Je prends rarement les taxis des hôtels, mais les taxis de l’aéroport de Beyrouth sont trop exotiques, et même après vingt ans dans des pays exotiques, je préfère les éviter. Le principal danger est un parc de voiture qui a mon âge, et pour une voiture ce n’est pas bon signe, la seule pièce d’origine est son conducteur…
    
    Le trajet n’est pas long, mais on est vite coincé dans les embouteillages qui ralentissent l’accès à l’hôtel Phœnicia. Je profite des odeurs chaudes et de ces couleurs familières qu’on retrouve de Barcelone à Beyrouth en passant par Istanbul, ces impressions qui sont propres et uniques à la méditerranée. On se sent un peu à la maison. On arrive au Phœnicia, mes bagages sont rapidement vérifiés, et je monte le grand escalier pour me diriger vers le comptoir pour fairemon check-in en regardant la belle fontaine dulobby. J’ai demandé une chambre avec la vue sur le port, je récupère mon Amex et monte rapidement. Une fois arrivé, j’installe mes affaires de manière machinale, après tant de voyage, c’est un réflexe, et ...
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