Drôle d'endroit pour une rencontre
Datte: 28/01/2025,
Catégories:
fh,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
Oral
pénétratio,
rencontre,
Auteur: Caribonex2, Source: Revebebe
Ce jour-là, j’avais cédé aux instances de mon patron et de mes collègues de bureau qui, depuis mon arrivée quelques semaines plus tôt, me tannaient pour aller nous amuser dans le grand parc ludique de la région. J’étais sûr d’une chose : je n’allais pas gagner le challenge du nombre de passages dans les montagnes russes ni celui du plus gros mangeur de frites. Pour tout dire, de tempérament solitaire, je m’étais rapidement « perdu » dans le parc pour mon plus grand bonheur. Savourer les spectacles sans commentaires idiots à côté, visiter le petit musée pictural, se régaler des architectures et des mondes différents, plus quelques attractions sans braillards suffisait à mon bonheur. Nous sommes des milliers à être ainsi, pas doués pour les interactions sociales, discrets, trop timides pour draguer, la connaissance dont on oublie toujours le nom ; bref, presque invisibles pour vous autres.
J’avais fini par échouer dans le « saloon hanté », version western de cette attraction qui est dans tous les parcs ou presque. J’avoue que les mannequins, les illusions et apparitions soudaines, étaient amusants, mais moins que le visage de certains, face aux surprises, même si moi aussi je sursautais parfois. Me voir dans les miroirs déformants me fit imaginer la façon dont les autres me voyaient. Pourtant à mes yeux j’étais un gars normal ; la trentaine, des cheveux noir si sombre qu’ils présentaient des reflets bleutés, les yeux verts, assez grand, et plutôt athlétique, mon t-shirt ...
... dévoilait une partie de mes tatouages et, si mon visage était dur et un peu taillé à la serpe, j’étais loin de faire « l’avant » pour ces vieilles pubs comparatives.
Je m’étais mis dans l’ombre relative du grand salon, histoire d’éviter les cancanières du bureau 14, mais ce fut pour croiser les trois bellâtres du bureau 12 avec notre chef de service bien-aimé, alias le chafouin, dans une espèce d’ascenseur censé nous amener dans la « tour des monstres ». Installé dans un coin, ils ne me prêtèrent que peu d’attention ; attention de toute façon fixée sur la jeune femme qui venait d’entrer et qui eut comme un infime mouvement de recul en les voyant. Évidemment, ils ne virent que son look de danseuse de saloon ; blonde aux cheveux longs rassemblés en queue de cheval, silhouette très avantageuse dans un bustier violet en satin qui attirait l’attention sur une jolie poitrine, jambes interminables gainées de bas résille et jupe courte avec froufrous de dentelle, bras et épaules nues, elle ne pouvait qu’attirer le regard. Pour ma part, je me focalisais plus sur ses yeux qui me semblaient presque violets et venaient éclairer un visage mince, mais d’une beauté brute saisissante. L’espace d’une seconde, nos yeux se croisèrent et même si cela fait « cliché », je sentis quelque chose passer entre nous. Mais cela ne dura pas, car le festival des beaufs se mit en action.
— Et maintenant, je comprends pourquoi ça nous emmène dans la tour des monstres.
— Tu dois bosser ici, poupée ?
— ...