Les petites stagiaires: Aglaé III, 8
Datte: 27/01/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Exorium, Source: Hds
‒Faut que je te raconte ! Tu vas rire, mais rire ! Parce que direct elle a attaqué, Elsa, ce matin, au boulot. À peine on était posées. Mon copain, là… « Ewin ? » « Ewin, oui. » Comment ça se faisait qu’on se retrouvait systématiquement chez toi tous les deux ? On n’avait pas d’autre endroit ? Je l’ai vue venir, tu parles ! « Là ou ailleurs ! Du moment qu’on se voit » Et on restait dormir ? « Des fois. Pas toujours. Ça dépend. » Et toute seule ? J’y restais dormir des fois, chez toi, toute seule ? Oh, mais oh ! Elle en avait encore beaucoup des questions comme ça ? Qu’est-ce ça pouvait lui foutre ? C’était quoi qu’elle voulait savoir ? Si on couchait ensemble ? Évidemment que non ! J’étais pas du genre à bouffer à tous les râteliers, moi ! Et j’ai fait mine de me renfrogner dans mon coin. J’ai sorti mon appareil, mes écouteurs et je me suis mis… Tu devines pas ?
– T’as pas fait ça !
– Eh, si ! Notre petite partie de jambes en l’air de l’autre soir, à l’hôtel. Je me la suis passée et repassée. Avec elle juste en face ! Comment c’était jouissif. Elle était à tordre, ma culotte. Ben oui, qu’est-ce tu veux ! Faut que j’en profite ! Dans quinze jours, si tout se passe bien, je suis plus ici.
– Déjà ! Et tu vas faire quoi ? Tu vas aller où ?
– Si seulement je le savais ! J’arrive pas à le voir mon avenir. C’est tout brouillé. Et dans tous les domaines. Le boulot… Tant que tu fais des études, t’as tous les possibles ouverts devant toi. Tu peux aller à droite, à ...
... gauche. Tu peux rêver. Seulement après, faut que tu choisisses. Ça te ferme plein de portes du coup. Et ça te laisse tout un tas de regrets. Non. Au hasard, je vais y aller. Les yeux fermés. Je verrai bien. De toute façon, sur personne je peux compter. Et surtout pas mes parents. Je les entends d’ici. « Qu’est-ce tu cherches midi à quatorze heures ! T’en as un tout tracé d’avenir. Martial ! Qui t’offrira une vie de retraitée avant l’heure. L’argent, il le gagne et toi, tu le dépenses. Qu’est-ce tu peux vouloir de mieux ? » Tout. Rien. C’est même pas envisageable. De toute façon plus ça va et moins je me vois en couple. Avec qui que ce soit. Déjà qu’Ewin, il me gonfle. Alors t’as qu’à voir ! Et pourtant c’est juste une heure par ci, deux heures par là avec lui. Eh ben même ! C’est pas que j’aie quoi que ce soit à lui reprocher. Non. Il baise bien. Il est agréable. Il me prend pas la tête. Eh ben, même ! Il est bien trop prévisible en fait. Je sais à l’avance tout ce qu’il va dire, tout ce qu’il va faire. Et avec un autre, ce serait exactement pareil. Au début, ça irait et puis au bout d’un mois ou deux… En fait, les types, faut en changer. Le plus souvent possible. Il y a que comme ça que t’arrives à y trouver à peu près ton compte. Ou bien alors faut faire des trucs qui sortent de l’ordinaire. Comme on fait nous. Histoire de rajouter un minimum de piment. »
Élodie était surexcitée.
‒ Tu sais pas ce que t’as loupé !
Camille aussi.
– Ah, oui, alors ! Parce ...