1. Plaisirs des hauteurs Chapitre 3


    Datte: 17/01/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Bichou, Source: Hds

    ... l’autre dit-il.
    
    Il reconnait l’amitié qu’il nourrit à son égard qui se transforme petit à petit en sentiments d’une autre nature, plus profonds.
    
    A son tour, elle lui avoue les sentiments qu’elle a pour lui mais précise qu’elle entend ne pas être la cause d’un divorce, ne pas vouloir prendre le mari d’une autre. Il doit savoir qu’elle se pliera à sa décision et n’acceptera d’avancer dans leur relation que dans la mesure où il est libre de toute attache. Elle ne veut pas profiter de la situation.
    
    Il admet la déliquescence de son amour pour Mathilde au regard de ses infidélités.
    
    - Ton empathie permanente, ta sollicitude discrète et ton affection sincère m’ont rapproché de toi. Mais, si tu le permets, laissons le temps faire.
    
    - Je te l’ai dit : je veux un homme libéré de tout engagement et de tout entrave. Si tu as encore des sentiments pour elle, je serai certainement meurtrie mais j’accepterai.
    
    Je me sens prêt à avoir une discussion avec Mathilde.
    
    MATHILDELes vacances sont finies. Nous retournons à Lyon, retrouver nos maris et nos enfants. Certes, cette petite coupure fait du bien mais nous aspirons à les retrouver, à retrouver notre chez nous, ceux que l’on aime. C’est si bon d’être en famille.
    
    Les bagages terminés, nous chargeons la voiture, et en route pour le retour à nos vies dans la joie et la bonne humeur.
    
    Mathilde a un pincement au cœur, même si ...
    ... ces quelques jours ont permis de se rassurer. Paul a envoyé un message pour dire que sa mission était prolongée jusqu’au mercredi. Elle n’est donc pas surprise de son silence.
    
    Arrivées à Lyon, je dépose Lucie à son domicile. Charles nous accueille et embrasse Lucie avec passion. Ils sont heureux de se retrouver. Me saluant, il a un regard un peu fuyant et parait pressé de me voir repartir. Je ne m’en inquiète pas et je mets son attitude sur le compte de son envie de se retrouver seul avec Lucie. C’est bien normal.
    
    Je me gare devant notre maison. Bizarre, il n’y a personne. J’appelle, pas de réponse. Je prends rapidement mes bagages et file porter le tout à la buanderie pour trier ce qui doit être lavé.
    
    Je vais à la cuisine afin de me servir un verre d’eau. Sur la table, je remarque une grosse enveloppe, l’ouvre.
    
    Je deviens blême, mon cœur a des ratés et je cherche ma respiration.
    
    - Ce n’est pas possible, Non…Des dizaines de photos, plus nettes les unes que les autres : moi chevauchant mon amant ; moi le suçant ; moi prise en levrette ; moi me faisant lécher le minou ; moi me faisant sodomiser ; moi prise en missionnaire.
    
    Je n’en crois pas mes yeux. Je deviens folle, m’effondre en larmes. Une vraie crise. Je perds la notion du temps, du lieu.
    
    La tête me tourne, je me vide de ma substance et je suis dans un état catatonique.
    
    Je m’écroule et tombe en syncope. 
«1234»