1. Les baguettes !


    Datte: 14/01/2025, Catégories: f, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, fouetfesse, Humour mast, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... m’en lasserais d’ailleurs pas si je n’avais pas une mission à mener…
    
    Évidemment, je le savais…
    
    Pourtant, mon regard sur mon ventre me fait rougir. Mes cuisses légèrement écartées me laissent entrevoir mon pubis doux et lisse et ma fente légèrement ouverte. Une délicate cicatrice brillante d’humidité, sous la vive lumière du jour dispensée par la baie de ma chambre restée ouverte. Une faille inondée par la stagnation d’une petite nappe d’eau souterraine, venue prendre le frais.
    
    N’est-ce pas étrange de se sentir un brin honteuse, alors que je suis seule ? Pas du tout, en fait. La situation est certes banale, mais l’imaginaire est riche. Je ne peux m’empêcher de penser que, peut-être, j’écrirai tout cela un jour. Ma petite expérimentation couchée sur le papier, comme on le disait avant la venue des écrans informatisés. Ma petite tentative de savoir si mon idée est nipponne ni mauvaise, narrée là pour mes propres souvenirs. Ou peut-être décrite et détaillée pour d’autres que moi.
    
    Écrirais-je tout cela ? Allez savoir ! Ou, je pourrais écrire que je me suis lancée sur la route de la soie, sans avoir trouvé les fameuses nouilles. Ou encore, il se pourrait que je mente et me contente de délivrer un fantasme sur mesure. Simplement pour satisfaire l’imaginaire d’hommes et de femmes rêvant d’une geisha.
    
    L’image d’un fruit de mer s’imposerait. Mais non ! Exit la Bretonne et les crustacés. Foin de moule ou d’huître, en comparaison de ma tendre intimité. Au large, ...
    ... bigorneaux et autres bulots. J’ai des images de faune maritime en lorgnant sur mon clitoris insolent. Au large ! Encore un terme maritime. Je dois vite me débarrasser de cette culture bretonnante. Ou, dans l’état où je me retrouve, je m’enroule vite fait dans un gilet de sauvetage et je file sur une dune pour me tripoter à la bretonne.
    
    — Oh, tu mouilles, salope… Ça t’excite tout ça…
    
    C’est de nem dont je dois parler. Et croyez-le ou non, ce n’est pas si facile. Une douce et piquante odeur de marée s’élève de la délicate fente de mon ventre. Des effluves volettent dans ma chambrette. Des senteurs qui me font songer à la mer bien plus qu’aux fameuses rizières.
    
    Un nem ! Un rouleau de printemps. Nous sommes en pleine saison. Un mois d’avril doux et agréable. Un nem comme sorti d’un bain de sauce. Encore que, bien heureusement, mon petit pâté impérial, prêt à être croqué, n’est pas nappé de cette saucenuoc-mâm qui empeste le poisson rance. Quelle horreur !
    
    Les baguettes frôlent et butent contre mon petit bouton. Elles le serrent un moment avant de le laisser s’échapper.
    
    — Oh ! Sois patiente, ma grande…
    
    Je tremble d’excitation, et si l’érotisme asiatique me bouscule, je serais plus à l’aise avec couteau et fourchette. Ou une simple cuillère. Un outil bien moins dangereux. Une cuillère inoffensive, qui recueillerait ma liqueur pour…
    
    — Tu dégoulines, ma chérie…
    
    Baguettes doucement enfoncées ensemble. Écart des bois dans ma fente. C’est bon, mais cela n’a rien ...
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